Algérie - A la une

Deux alternatives qui rencontrent un franc succès


Deux alternatives qui rencontrent un franc succès
Alger, capitale qui grandit et qui s'agrandit. La population s'est multipliée, le nombre d'automobiles a plus que doublé et les transports en commun sont pris d'assaut par les voyageurs désireux de laisser leur véhicule en stationnement au profit du bus ou du taxi.Néanmoins, les bus, qu'ils soient privés ou étatiques rencontrent, quant à eux, des problèmes de circulation à travers les grands axes de la capitale. Afin d'endiguer ces problèmes de transport et de fluidifier les routes et autoroutes, Alger la Blanche s'est dotée d'un métro et d'un tramway, qui s'agrandissent au fil des ans.Si certains se moquent du retard que les travaux de réalisation ont pris en citant «30 ans pour réaliser un tronçon de 1 kilomètre», d'autres trouvent que même si les travaux ont tardé, le métro est là et son efficacité n'est pas négligeable. Reliant le centre d'Alger à la station d'El Harrach, le temps que ce dernier prend pour la liaison fait gagner aux voyageurs une marge confortable qui se compte en plusieurs heures, si ces mêmes voyageurs auraient emprunté le bus ou tout bonnement leur propre véhicule, la différence aurait été de taille. «Sortir de Kouba le matin n'est pas une mince affaire.C'est pour ça que je stationne mon véhicule à la station de métro du lotissement Michel. J'y trouve toutes les commodités ainsi que la sécurité pour mon véhicule. Je reviens l'après-midi vers 18h afin de récupérer mon véhicule. Je ne gagne pas moins de deux heures de route entre la matinée et l'après-midi», explique un usager du métro.Le métro d'Alger accueillera à la fin 2017 deux nouvelles extensions qui le conduiront encore plus loin dans le centre d'Alger ainsi qu'à l'extérieur. En effet, les habitants des vieux quartiers de la capitale pourront se rendre à la station Musée de la place des Martyrs. Et les nouvelles cités de Aïn Naâja auront également leur station. Ces dernières devraient transporter des milliers d'usagers annuellement dans un confort optimal, ceux-ci étant sous nos pieds.De la station multimodale du Ruisseau à la station de Dergana. Le tramway n'a pas fini de s'étendre sur une distance plus que satisfaisante. Depuis sa mise en service, le 8 mai 2011, le tramway a rencontré de nombreux problèmes. Sur la rue de Tripoli, les véhicules qui stationnement sur les rails bloquent la circulation de ce moyen de locomotion. Il n'est pas rare de voir sur les réseaux sociaux des photos de tramway bloqué par un véhicule en stationnement, ou tout bonnement un conducteur plus pressé que les autres ayant percuté l'un des wagons.L'affluence et le nombre de voyageurs qui montent et descendent de chaque station sont importants. Après avoir fait un petit voyage à bord du tramway à 8h30, de la station université de Bab Ezzouar vers Ruisseau, il est clair que ce dernier a remporté un franc succès chez petits et grands. Les universitaires qui montent et descendent sont nombreux, les travailleurs qui se dirigent vers la station multimodale préfèrent tous la rapidité et le confort. «40 DA est une somme dérisoire quant à l'argent que je dépensais avant en essence», atteste Mourad, jeune salarié à la place du 1er Mai. Les voyageurs soulignent que chaque trajet est une expérience nouvelle. «Le paysage change de jour en jour. Alger se modernise au quotidien et rien de mieux que le transport en commun pour observer ces changements», conclut un grand-père accompagné de son petit-fils.


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