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Détérioration du passage «provisoire» sur l'oued Tamendjar à El Ancer (Jijel) : Financer en urgence un pont vital


Financer en urgence un pont vital». Telle est la véritable question à laquelle devra répondre dans les meilleurs délais le gouvernement pour résoudre le problème qui isole toute la partie sud de la commune d'El Ancer, dans la wilaya de Jijel.Outre les localités relevant de cette dernière commune comme Meharka, c'est toute la commune de Bouraoui Belhadef qui est désormais isolée après la détérioration du passage «provisoire» enjambant l'oued de Tamendjar, un confluent de l'oued Irdjana au lieu-dit Lemlaki.
C'est au parcours auquel sont désormais astreintes ces populations pour se rendre à El Ancer. C'est situation déplorable et grandement pénalisante pour les populations que des dizaines d'habitants se sont réunis ce jeudi devant la daïra d'El Ancer pour demander une intervention urgente des autorités locales.
Excédés, des habitants ont même rejoint la RN43 pour bloquer la circulation, causant d'énormes bouchons de part et d'autre de la route dédoublée. Les intempéries de la semaine écoulée sont venues à bout du passage de buses et de béton réalisé à la hâte, début février dernier, une dizaine de jours après l'effondrement dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier, du pont datant de l'époque coloniale, sur ce chemin de wilaya 135 B.
Nous rappellerons que sur ces mêmes colonnes, nous avions relevé l'affouillement dangereux qui touchait le pont, désormais détruit, et prévoyions «les désagréments que génèrerait un éventuel effondrement de la pile centrale de ce pont à une seule voie» !
L'effondrement du passage de fortune de remplacement vieux déjà de 10 mois a, outre les difficultés d'approvisionnement des populations, généré d'énormes difficultés à certains services comme ceux de la
Sonelgaz pour accéder à certains sites pour procéder aux réparations après les coupures d'électricité.
Au début de l'année, après l'effondrement du pont, on avait parlé de la nécessité de débloquer une enveloppe de 500 millions de dinars pour pouvoir entamer les travaux après des études. À ce propos, les autorités de wilaya avaient saisi le 12 février dernier le ministre des Travaux publics pour inscrire, entre autres projets, l'étude et la réalisation du nouveau pont, ainsi qu'un passage provisoire. Pour le moment, il n'y a que l'attente qui s'écoule.
Aujourd'hui, le déblocage de ce montant tant attendu ne suffit plus, puisqu'il faut parer, une fois encore, au plus pressé, en réalisant un enjambement provisoire de l'oued Tamedjar afin d'assurer la continuité de la circulation des véhicules sur cet axe desservant une zone montagneuse.
Fodil S.


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