Algérie - Revue de Presse


L?eau de mer en août 2005 Chakib Khellil, ministre de l?Energie et des Mines, et Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, ont effectué hier une visite de travail et d?inspection à l?usine de dessalement de l?eau de mer à Arzew. Cette usine, sise au complexe GNL, dont le chef de l?Etat a procédé à la pose de la première pierre le 19 mai 2002, est un projet de construction d?un complexe industriel associant le dessalement d?eau de mer à la production d?électricité. Les capacités de production seront de 90 000 m3/j pour la partie dessalement et de 310 mégawatts pour la partie électricité. Selon des documents internes à la future entreprise, les 20 000 m3/j livrés par l?Algérienne des eaux et destinés à l?alimentation des unités de production de la zone industrielle d?Arzew, seront versés au réseau public. Ce qui portera son quota journalier à 90 000 m3/j, soit les 20 000 libérés par la ZIA et l?apport de 70 000 m3/j provenant de l?usine de dessalement. Par ailleurs, les travaux de raccordement des canalisations devant relier la station de Aïn El Bya à un réservoir se trouvant à Canastel, ont été confiés à l?entreprise COSIDER. La course contre la montre Cette entreprise a déjà réalisé, depuis le 1er février dernier, 6 kilomètres de canalisations sur les 34 prévus. Le projet, selon M. Sellal, comporte les opérations de pompage et de transport de l?eau dessalée et sera finalisé au plus tard le 1er juillet prochain. Pour rappel, la société Kahrama Spa, qui rentrera en production en novembre 2005 et dont les statuts de constitution ont été signés le 29 janvier 2002, a été constituée pour concevoir, financer, construire, exploiter et entretenir le complexe de dessalement d?eau de mer et de production d?électricité, et commercialiser l?eau et l?électricité produites. Elle est constituée des actionnaires Sonatrach et Sonelgaz, à hauteur de 10%, de SOGEX (Oman) :10%, et Black & Veatch Africa (BVA) : 70%. Le choix s?est porté sur le constructeur japonais ITOCHU/IHI. Le coût total de l?investissement est de l?ordre de 393 millions de dollars (USD) : 109 millions USD pour la partie dessalement et 284 millions USD pour la centrale et les chaudières de récupération. Concernant les rejets d?eau de mer, les responsables du projet affirment que la concentration des rejets hydriques sera conforme au niveau de concentration observée dans le Bassin méditerranéen. Au-delà du projet lui-même, le prix de vente du mètre-cube d?eau dessalée sera de 69 DA et 1,86 DA le Kwh pour l?électricité, ce qui est excessivement hors de portée des ménages. Pour pallier cette contrainte, il est avancé que Sonatrach signe avec l?Etat une convention pour rétrocéder gratuitement l?eau à l?Algérienne des eaux. Cette dernière signera à son tour une convention avec l?Etat pour ce qui est des modalités et des conditions de l?appui que lui accorde celui-ci.
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