Algérie

Des sitcoms tunisiens pour sauver l'Entv'



Des sitcoms tunisiens pour sauver l'Entv'
«J'ai cru que c'était un figuier plein de figues, alors que c'était un tronc plein de moustiques.» Proverbe algérienAlors que l'Entv bute sur l'absence de sitcoms de qualité qui attirent les téléspectateurs, elle compte sur la première production personnelle de Djaâfar Gassem L'école pour gagner en audience. Le sitcom produit par Prod'Art Films va démarrer le 16e jour du Ramadhan sur la chaîne terrestre et sur A3 afin de pallier un vide flagrant de productions humoristiques gagnantes. Seulement voilà, ce sitcom n'est pas une production à la base algérienne mais tunisienne. Le concept a été même lancé, il y a deux ans sur la chaîne privée Hannibal TV et avait adopté le nom de «School», la traduction de l'école en anglais. Ce même sitcom est même programmé cette année encore sur une autre chaîne tunisienne Tounesna TV. Les personnages de cette série sont incarnés par un groupe de jeunes artistes tels que Mohamed Amin Hamzaoui et Rania Gabsi, a été réalisé par Ziad Lytim. Djaâfer Gacem n'a fait que copier le concept en confiant la réalisation à un réalisateur tunisien, Lassaâd Oueslati qui connaît bien le concept. Le producteur algérien n'a pas acheté le concept tunisien comme c'est le cas pour les autres productions étrangères, il a seulement «plagié» l'idée. Le réalisateur tunisien est un pur produit de Tarek Ben Ammar. Il a été assistant de plusieurs films italiens coproduits par le producteur franco-tunisien. Il avait réalisé la deuxième saison de Zein Saadek sur Nessma et a réalisé notamment pour ce Ramadhan le sitcom El clika sur Dzair TV. Un produit qui n'a pas rencontré le succès escompté. Mais c'est sur l'Entv que Lassaâd Oueslati compte se faire un véritable nom. Mais sur quoi' Un produit réchauffé pour l'Algérie. Il faut dire que: Lassaâd Oueslati n'est qu'un technicien, c'est Djaâfar Gassem, dans sa nouvelle casquette, qui a eu l'idée de foncer sur ce sujet tunisien. Djaâfar Gassem qui s'est séparé de son associé momentanément pour pouvoir faire une production pour le Ramadhan, (Ces productions sont présentes chaque année depuis environ 14 ans), a choisi de faire l'impasse sur son projet de la version algérienne de Camelot puisqu'au mois d'avril il était toujours en négociation pour ensuite refuser un budget offert de l'Entv de 85 millions de DA!!! Un budget jamais octroyé auparavant à un producteur privé! Ensuite, il y a eu l'épisode du clip qui l'a détourné de la production durant un mois. Ce n'est que vers juin (presqu'un mois avant le Ramadhan qu'il a accepté de faire cette production). Selon certaines sources au boulevard des Martyrs la production L'école n'est pas passée par la commission de lecture alors qu'on l'exige pour toutes les autres productions. Entre le 28 et le 30 juin, la production faisait encore du casting pour avoir des comédiens. Finalement il n'a pas obtenu une tête d'affiche et mise tous ses espoirs sur Fodil Assoul, un comédien de théâtre qui maîtrise la mimique, la technique la plus utilisée sur ce sitcom. Pour l'histoire, il a puisé plusieurs idées des vidéos sur Facebook, notamment mettant en scène des lycéens qui utilisent leurs chaises comme des sièges dans un bus. Le tournage marathon du sitcom a démarré en plein Ramadhan, tous les jours de 5h du matin à 5h de l'après-midi (la majorité des comédiens étaient à jeun). Dans deux jours, le sit entrera dans la course des programmes du Ramadhan. Djaâfar Gassem qui n'aurait pas encore signé de contrat est sûr que son produit sera rentabilisé puisqu'il est déjà sponsorisé par un important opérateur public.amirasoltane08@live.fr





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