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Des "rumeurs infondées" selon le CRAAG


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Le directeur général du Centre dee recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG), Chaouch Abdelkrim Yelles, a mis en garde, hier à Alger, les citoyens contre l'impact "catastrophique des rumeurs infondées véhiculées par des charlatans" sur l'activité sismique en Algérie, insistant sur l'importance de la sensibilisation sur la question.Le directeur général du Centre dee recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG), Chaouch Abdelkrim Yelles, a mis en garde, hier à Alger, les citoyens contre l'impact "catastrophique des rumeurs infondées véhiculées par des charlatans" sur l'activité sismique en Algérie, insistant sur l'importance de la sensibilisation sur la question."Il y a des personnes méconnues de la communauté scientifique algérienne et internationale, n'ayant aucune publication académique et qui font des annonces spectaculaires infondées aux effets catastrophiques sur le mental des citoyens", a déploré M. Yelles lors d'une conférence de presse portant sur l'activité sismique en Algérie. Insistant sur le caractère "normal et ordinaire" de cette activité, le conférencier a dénoncé ceux qui, au lieu de s'appuyer sur des données scientifiques précises, s'adonnent à "la boule de cristal et s'avancent à rendre publiques des informations erronées"."Nous, nous représentons des institutions officielles de l'Etat", a-t-il martelé, rappelant que des déclarations similaires avaient été communiquées au lendemain du séisme de 2003 ayant touché Boumerdès et avaient conduit, à l'époque, à des réactions "dramatiques" chez certains citoyens. M. Yelles a tenu, à l'occasion, à réitérer la particularité sismique de l'Algérie et qui fait d'elle un pays à risque "modéré" et sujet, par conséquent, à une activité régulière localisée notamment dans sa partie nord, révélant le recensement par le CRAAG de pas moins de 100 répliques sismiques/mois.D'où l'importance pour la population d'"intégrer la notion sismique dans son vécu afin de ne pas céder à la panique", préconisant un travail de sensibilisation et d'information dans ce sens, annonçant à ce propos, l'organisation, en avril prochain par le CRAAG, d'une rencontre médiatique sur le sujet. Revenant sur les récentes secousses ayant été localisées notamment dans la Mitidja, M. Yelles a expliqué qu'il s'agit d'une "chaîne montagneuse à forte pression tectonique", notant que de nombreuses autres wilayas sont également sujettes à ce type d'activités "remontant à des millions de siècles géologiques".Le séisme ayant été localisé le mardi 24 mars dans la wilaya de Batna s'inscrit précisément dans cette "normalité et n'est nullement dû à une quelconque autre considération", a-t-il fait savoir, à ce propos. "On peut considérer qu'un séisme est de forte magnitude lorsqu'il est de 6 ou plus à l'échelle de Richter et il faut s'en inquiéter lorsqu'il a atteint la magnitude de 5", a explicité le conférencier, déplorant que des médias s'empressent de diffuser l'information d'une secousse à moindre magnitude en la qualifiant d'"urgente", créant vainement la "panique".Interpellé sur le respect des normes parasismiques dans les projets de construction, M. Yelles a rappelé qu'une réglementation dans ce sens a été mise en place par les pouvoirs publics au lendemain du séisme de Boumerdès et qu'elle est régulièrement actualisée. "Ce qui pose le plus de problème, ce sont les constructions des particuliers lesquels ne se conforment pas aux règles parasismiques de construction. Cela étant, ces derniers sont également concernés par la réglementation en question", a-t-il conclu."Il y a des personnes méconnues de la communauté scientifique algérienne et internationale, n'ayant aucune publication académique et qui font des annonces spectaculaires infondées aux effets catastrophiques sur le mental des citoyens", a déploré M. Yelles lors d'une conférence de presse portant sur l'activité sismique en Algérie. Insistant sur le caractère "normal et ordinaire" de cette activité, le conférencier a dénoncé ceux qui, au lieu de s'appuyer sur des données scientifiques précises, s'adonnent à "la boule de cristal et s'avancent à rendre publiques des informations erronées"."Nous, nous représentons des institutions officielles de l'Etat", a-t-il martelé, rappelant que des déclarations similaires avaient été communiquées au lendemain du séisme de 2003 ayant touché Boumerdès et avaient conduit, à l'époque, à des réactions "dramatiques" chez certains citoyens. M. Yelles a tenu, à l'occasion, à réitérer la particularité sismique de l'Algérie et qui fait d'elle un pays à risque "modéré" et sujet, par conséquent, à une activité régulière localisée notamment dans sa partie nord, révélant le recensement par le CRAAG de pas moins de 100 répliques sismiques/mois.D'où l'importance pour la population d'"intégrer la notion sismique dans son vécu afin de ne pas céder à la panique", préconisant un travail de sensibilisation et d'information dans ce sens, annonçant à ce propos, l'organisation, en avril prochain par le CRAAG, d'une rencontre médiatique sur le sujet. Revenant sur les récentes secousses ayant été localisées notamment dans la Mitidja, M. Yelles a expliqué qu'il s'agit d'une "chaîne montagneuse à forte pression tectonique", notant que de nombreuses autres wilayas sont également sujettes à ce type d'activités "remontant à des millions de siècles géologiques".Le séisme ayant été localisé le mardi 24 mars dans la wilaya de Batna s'inscrit précisément dans cette "normalité et n'est nullement dû à une quelconque autre considération", a-t-il fait savoir, à ce propos. "On peut considérer qu'un séisme est de forte magnitude lorsqu'il est de 6 ou plus à l'échelle de Richter et il faut s'en inquiéter lorsqu'il a atteint la magnitude de 5", a explicité le conférencier, déplorant que des médias s'empressent de diffuser l'information d'une secousse à moindre magnitude en la qualifiant d'"urgente", créant vainement la "panique".Interpellé sur le respect des normes parasismiques dans les projets de construction, M. Yelles a rappelé qu'une réglementation dans ce sens a été mise en place par les pouvoirs publics au lendemain du séisme de Boumerdès et qu'elle est régulièrement actualisée. "Ce qui pose le plus de problème, ce sont les constructions des particuliers lesquels ne se conforment pas aux règles parasismiques de construction. Cela étant, ces derniers sont également concernés par la réglementation en question", a-t-il conclu.




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