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DES RESPONSABLES DE LA LFP AVAIENT LAISSÉ ENTENDRE UN «ALLÈGEMENT» DE LA SANCTION OU SON REMPLACEMENT



DES RESPONSABLES DE LA LFP AVAIENT LAISSÉ ENTENDRE UN «ALLÈGEMENT» DE LA SANCTION OU SON REMPLACEMENT
Dans moins de deux semaines, le championnat national des Ligues 1 et 2 saison 2015-2016 s'ébranlera. Avec de nombreuses incertitudes concernant le déroulement des challenges précités à l'exemple de la sanction du huis clos à propos de laquelle beaucoup de promesses ont été faites sans qu'aucune voie réglementaire ne vient apporter des réponses juridiques appropriées.A son arrivée, en juillet 2011, à la présidence de la LFP, Mahfoud Kerbadj lançait fièrement à l'adresse de ses électeurs que sa Ligue allait réfléchir foncièrement à la question des sanctions du huis clos qui frappent une bonne majorité des stades des Ligues professionnelles. «Nous allons réfléchir lors des prochains jours à l'idée de réduire la sanction du huis clos qui, je sais, commence à agacer certains responsables de club qui doivent comprendre que la LFP est en train d'appliquer le règlement», avait-il promis au lendemain de ses premiers jours de gouvernance à la tête de la LFP. Quatre années plus tard, et des dizaines de huis clos plus loin, la question semble royalement ignorée. La saison 2015-2016 démarrera pour le néo-promu en L1 Mobilis, l'USM Blida, mais aussi pour le vainqueur du trophée national, le MOB, et pour le relégué ( l'ASO) avec un reliquat de l'exercice précédent marqué par le déroulement d'une soixantaine de rencontres (L1 et L2 confondues) sans public. La part du lion est revenue aux Lions du Djurdjura de la JSK, qui ont dû disputer 9 de leurs matchs à domicile loin de Tizi-Ouzou et en l'absence de leurs fidèles supporters. Le club kabyle a été sanctionné pour une affaire, (le décès de son attaquant camerounais Albert Ebossé, survenu le 23 août dernier), qui le dépassait. La saison 2014-2015 a pris fin sur un match couperet entre l'USM Alger et l'ASO Chlef, au stade Omar-Hamadi, fatal à l'équipe de Medouar reléguée en L2. Respectivement 1,34 et 2,24 des matchs des Ligues 1 et 2 se sont tenus loin des regards du public. Une double peine, absence de supporters et de recettes, qui a fait jaser clubs et observateurs. Le président de la commission de discipline de la LFP, Abdelhamid Haddadj qui invoquait «la montée de la violence dans les stades» pour expliquer le recours au huis clos, appelait, en fin de saison, «toutes les parties concernées à mettre en œuvre leur volonté pour éradiquer ce fléau». Haddadj qui interpellait la famille du football à «prendre ses responsabilités» estimait «évitable » la sanction lors du prochain exercice. Non sans poser des alternatives. «Les supporters doivent être pris en charge par des stadiers qui accomplissent bien leur mission. Le service d'ordre doit être efficace avec des caméras de surveillance pour détecter le moindre acte de violence. A partir de là , il y aurait moins de risque de jets de projectiles ou de fumigènes qui peuvent menacer le stade de huis clos», a-t-il confié. Des conditions qui ne semblent faire l'objet d'aucune disposition et mesure d'application en perspective des championnats programmés à partir du 14 août courant. La LFP ayant juste mis en place une commission pour l'homologation des stades dont la plupart ne sont pas, de l'avis même des gestionnaires de la LFP et de la FAF, «homologables » puisque ne disposant que de très peu de commodités pour accueillir les matchs aux risques multiples de nos Ligues professionnelles. Les dernières réunions des décideurs de la LFP (conseil d'administration) et de la FAF (BF) n'ont pas, non plus, fait cas de mesures envisageables pour l'abrogation du huis clos, son allègement ou son remplacement par des sanctions financières ou sportives (rétrogradation, à titre d'exemple), il est à craindre le pire, surtout depuis l'annonce faite par le premier responsable de la DGSN de retirer ses services de l'ordre des stades «de manière graduelle.» Le BF de la FAF a beau décréter le 14 août, date du début du championnat de Ligue 1, comme «journée du fair-play», le spectre d'une autre saison à «haut risque» est réel. Le huis clos a de belles années devant lui.


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