Algérie - FOREM : Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche


30% des produits importés sont dangereux
L'Algérie importe, chaque année, quelque 15.000 produits alimentaires, dont environ 30% présentent des risques patents de danger sanitaire, influant, de fait, sur l'augmentation exponentielle des importations de médicaments (2 milliards de dollars en 2014).L'Algérie importe, chaque année, quelque 15.000 produits alimentaires, dont environ 30% présentent des risques patents de danger sanitaire, influant, de fait, sur l'augmentation exponentielle des importations de médicaments (2 milliards de dollars en 2014).Ces quelques chiffres, à travers lesquels l'opinion publique est interpellée, ont été communiqués, hier, par Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), prenant part à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîte 3 de la Radio algérienne.Des chiffres pour le moins hallucinants et donnent froid dans le dos. Parmi la quantité de produits alimentaires importée, « et qu'aucune structure, souligne-t-il, n'est à même de contrôler », le président de la Forem affirme que quelque 50.000 tonnes sont périmées. L'Algérie, ajoute-t-il, est une véritable passoire où « n'importe qui y importe n'importe quoi ».Pour M. Khiati, à partir du moment où il a changé son régime alimentaire et s'est mis à manger « n'importe quoi », l'Algérien est en train de « consommer du poison ». Il s'insurge, par exemple, contre la consommation effrénée de boissons énergisantes « démoniaques » et autres « pizza frites ». Il signale qu'une enquête a révélée que sur 1.000 enfants, 45% parmi eux recevaient de l'argent de leurs parents pour aller acheter leurs repas à l'extérieur.Il observe que le pays figure parmi les premiers pays importateurs dans le monde de céréales, de lait, mais également de grosses quantités de sucre dont l'importante consommation sous diverses formes, dont le soda (53 litres/an par personne), est à l'origine d'une forte augmentation des diabétiques dont le nombre au niveau national se situe actuellement à trois millions de cas.En même temps que le sucre, l'invité pointe aussi du doigt les édulcorants entrant dans la composition de plusieurs produits de consommation courante, en partie responsables, souligne-t-il, des quelques 45.000 cas de cancer diagnostiqués chaque année, de la prolifération de l'obésité parmi les jeunes et de la multiplication des caries dentaires.Les conséquences, relève-t-il se traduisent, aussi, par 5.000 cas d'intoxications alimentaires admis dans les hôpitaux, « un chiffre, selon lui, bien en deçà de la réalité ». M. Khiati fait, en outre, état de 384 produits alimentaires importés, dont des produits pour chiens et chats (3 millions de dollars), des oranges (17 millions de dollars), des abats, possibles vecteurs de maladies, mais également des pains pour sandwichs (300.000 dollars), alors que les ménages jettent l'équivalent de 40 millions de dollars/an de pain à la poubelle.Ces quelques chiffres, à travers lesquels l'opinion publique est interpellée, ont été communiqués, hier, par Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), prenant part à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîte 3 de la Radio algérienne.Des chiffres pour le moins hallucinants et donnent froid dans le dos. Parmi la quantité de produits alimentaires importée, « et qu'aucune structure, souligne-t-il, n'est à même de contrôler », le président de la Forem affirme que quelque 50.000 tonnes sont périmées. L'Algérie, ajoute-t-il, est une véritable passoire où « n'importe qui y importe n'importe quoi ».Pour M. Khiati, à partir du moment où il a changé son régime alimentaire et s'est mis à manger « n'importe quoi », l'Algérien est en train de « consommer du poison ». Il s'insurge, par exemple, contre la consommation effrénée de boissons énergisantes « démoniaques » et autres « pizza frites ». Il signale qu'une enquête a révélée que sur 1.000 enfants, 45% parmi eux recevaient de l'argent de leurs parents pour aller acheter leurs repas à l'extérieur.Il observe que le pays figure parmi les premiers pays importateurs dans le monde de céréales, de lait, mais également de grosses quantités de sucre dont l'importante consommation sous diverses formes, dont le soda (53 litres/an par personne), est à l'origine d'une forte augmentation des diabétiques dont le nombre au niveau national se situe actuellement à trois millions de cas.En même temps que le sucre, l'invité pointe aussi du doigt les édulcorants entrant dans la composition de plusieurs produits de consommation courante, en partie responsables, souligne-t-il, des quelques 45.000 cas de cancer diagnostiqués chaque année, de la prolifération de l'obésité parmi les jeunes et de la multiplication des caries dentaires.Les conséquences, relève-t-il se traduisent, aussi, par 5.000 cas d'intoxications alimentaires admis dans les hôpitaux, « un chiffre, selon lui, bien en deçà de la réalité ». M. Khiati fait, en outre, état de 384 produits alimentaires importés, dont des produits pour chiens et chats (3 millions de dollars), des oranges (17 millions de dollars), des abats, possibles vecteurs de maladies, mais également des pains pour sandwichs (300.000 dollars), alors que les ménages jettent l'équivalent de 40 millions de dollars/an de pain à la poubelle.





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