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Des prix stables au grand dam des spéculateurs



Des prix stables au grand dam des spéculateurs
Les prix sont les mêmes à travers toutes les places importantes de la wilaya.Cette fois, les spéculateurs n'ont pas réussi à provoquer la ruée habituelle de la veille de Ramadhan sur les marchés. A la veille du mois sacré, voire même hier au premier jour, les prix semblaient inchangés par rapport aux semaines précédentes. La hausse n'a concerné que les températures somme toute estivales d'ailleurs. Ni les fruits et les légumes ni les produits de première nécessité n'ont connu une hausse notable.Hier à Tizi-Ouzou, les étals affichaient des prix habituels. La carotte, avec une légère hausse, se vendait à 70 DA alors que la courgette gardait sa valeur estimée, comme les semaines dernières, à 60 DA. Rien de spécial de ce côté. Au chapitre de la tomate, le fruit rouge était cédé à 50 DA laissant passer au-dessus de sa tête son compagnon d'assiette, le piment qui coûtait hier entre 100 et 120 DA. Aucune fièvre notable n'a été signalée donc hier au premier jour de Ramadhan. Avec sa légendaire fierté, la pomme de terre ne parvenait pas à décoller malgré cette occasion en or. Elle restait dans la fourchette de 40 à 70 DA.Les prix sont les mêmes à travers toutes les places importantes de la wilaya avec de légères fluctuations connues d'ailleurs durant toute l'année. A Draâ Ben Khedda, le marché est renommé pour ses prix toujours plus bas qu'ailleurs. Malgré l'affluence attendue, les prix ne décollaient pas. C'est la même tendance dans les marchés d'Azazga, de Tigzirt et de Ouaguenoun. La mercuriale est stable en ce début du mois sacré. Au chapitre des produits de première nécessité, les ménages ont appris à s'approvisionner avant l'arrivée du mois de Ramadhan. Aucune pénurie n'a été signalée. Le lait en sachet quant à lui ne semble pas vouloir se raréfier pendant ce mois sacré. C'est pareil vraisemblablement pour tous les produits de base.En fait, cette année, les ménages n'ont pas réagi comme l'espéraient les spéculateurs qui guettent toutes occasions pour provoquer la pénurie. Les années précédentes ont vraisemblablement fait leur effet sur les réflexes des pères et mères de familles qui ne se ruent pas sur les marchés parce que c'est le Ramadhan. Aujourd'hui, l'écrasante majorité des ménages fait son marché comme d'habitude.Les temps semblent avoir changé. Le Ramadhan n'est plus synonyme de gourmandise. C'est bien le contraire. Beaucoup ont compris que jeûner, ne doit pas provoquer la ruée sur la zalabia et autres sucreries. Les campagnes de sensibilisation d'avant-Ramadhan de ces dernières années commencent à provoquer l'effet escompté. Ce sont justement ces réflexes qui ont aidé les spéculateurs à faire régner leur loi au mépris des services concernés qui se retrouvent dépassés par les ruées des citoyens. Celles-ci provoquaient naturellement des pénuries et des ruptures de stocks idéales pour les spéculateurs qui en profitent pour augmenter les prix.



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