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Des organisations estudiantines ferment l'accès au rectorat


Des organisations estudiantines ferment l'accès au rectorat
Les représentants de trois organisations estudiantines (UNJA, AREN, UGEA) ont fermé dans la matinée d'hier l'accès au rectorat de l'université de Batna.Cette action fait suite aux décisions relatives au gel des activités de deux d'entre elles, l'UNJA et l'AREN. Cette décision, pour rappel a été prise suite aux tentatives d'empêcher la cérémonie d'ouverture officielle de l'année universitaire. Mohamed Benabid, recteur de l'université de Batna reste, tel qu'il l'a déclaré à El Watan, catégorique : «Je reste catégorique et je saisirai le procureur de la République cet après-midi même». La saisine de la justice, selon le recteur, est conforme au règlement intérieur de l'université puisque, nous rappelle-t-il, le conseil scientifique a décidé le 12 décembre 2012 d'ester en justice tout étudiant qui chercherait à perturber le bon déroulement du travail au sein du campus. Les étudiants, pour leur part, déclarent revendiquer leur droit en matière d'accès au master. Se basant sur la nouvelle réglementation, ils estiment que l'université doit prendre en charge 80% des demandes.Or la même réglementation soumet cette procédure aux capacités d'accueil et d'encadrement. Ignorant ce volet, les étudiants s'obstinent à imposer leur vision et menacent d'accroître la pression dans les prochains jours. Le recteur reste serein et inébranlable quant aux décisions prises à savoir le gel du master en interprétariat pour une année, afin de permettre aux enseignants de prendre en charge 300 étudiants inscrits l'année dernière.Par ailleurs, il a prié ces mêmes enseignants d'accepter les prétendants au master en langues française et anglaise. Ainsi donc, 150 étudiants ont pu s'inscrire dans ces deux filières. Voilà une situation qui, selon plusieurs avis, découle de la politique de l'Etat à vouloir satisfaire tout le monde, et ce, au nom de la stabilité. Une stabilité qui desservira certainement l'université. Le nombre ahurissant d'étudiants devrait pousser l'Etat à établir un «numerus clausus», car c'est la qualité qui en pâtit.




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