Des observateurs étrangers se disent « impressionnés »

Le colonel Pedro Rodriguez, de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et expert technique de la Protection civile, a déclaré à la presse qu'il avait déjà participé aux exercices de simulation dans plusieurs pays. Toutefois, il a assuré que « Séismex de la Protection civile algérienne est une man?uvre d'un rang militaire ». « C'est très difficile de réunir près de 10.000 hommes dans un exercice. C'est la plus grande man?uvre de sapeurs-pompiers à laquelle j'ai assisté ». Analysant l'exercice, il a estimé qu'il s'articule sur deux axes dont la logistique, ce qui est très important. « Sans la logistique, il n'y a pas d'opérationnel, et sur ce plan-là, l'exercice était formidable vu que les DRPI sont entièrement autonomes », a-t-il affirmé. L'expert a mis l'accent sur l'intégration du réseau numérique dans cet exercice et la transmission des images via les hélicoptères. « C'était vraiment surprenant et étonnant. Bravo, c'était bien planifié et coordonné ». Le chef de bataillon Rodolphe Avenel, chargé de la formation militaire de la sécurité civile française, s'est dit aussi « impressionné par la qualité du déploiement des éléments de la Protection civile algérienne et par le nombre d'hommes sur le terrain ». « J'ai assisté à bon nombre d'exercices de ce genre en Europe, mais celui-là était fabuleux. C'est un vrai challenge », a-t-il ajouté. « Les sapeurs-pompiers étaient répartis sur plusieurs sites avec une densité et un système de rotation, travaillant sans relâche jour et nuit, comme s'ils étaient en mission réelle. Je pense que c'est grâce aux expériences acquises à travers les catastrophes vécues notamment les inondations et les séismes », a-t-il assuré.