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Des milliers d'ouvriers privés de leurs droits


Des milliers d'ouvriers privés de leurs droits
Pas moins de 202 entités économiques ou de services font fi des règlements en matière de déclaration de leurs employés à la caisse d'assurance, ce qui prive les employés concernés et leurs familles de leurs droits aux soins, des allocations familiales et, plus tard, d'une pension de retraite.Des milliers d'ouvriers exerçant dans le secteur privé à Mila sont frustrés de leurs droits les plus élémentaires, a constaté l'inspection du travail. Plus de 4600 ouvriers ont été privés de leur congé annuel et/ou des attestations de travail (ATS) par leurs indélicats employeurs. Cela au moment où des centaines d'autres ouvriers sont employés au noir, autrement dit, ils ne sont pas assurés et ne bénéficient, de ce fait, d'aucune couverture sociale ni allocations familiales. Le constat fait par les services de l'inspection du travail est plus qu'alarmant : 202 entités économiques ou de services font fi des règlements en matière de déclaration de leurs employés à la caisse d'assurance, ce qui prive les employés concernés et leurs familles de leurs droits aux soins, des allocations familiales et, plus tard, d'une pension de retraite. Les activités menées par l'inspection du travail dans la lutte contre le travail au noir ont permis, certes, de débusquer et de régulariser la situation de centaines de cas d'employés ainsi exploités, mais beaucoup reste à faire, semble-t-il, compte tenu du nombre important des entreprises qui activent dans l'illégalité. À titre d'illustration, les enquêtes effectuées par l'organisme étatique ont permis d'identifier 307 travailleurs non déclarés à la sécurité sociale et 4600 autres privés de leur congé annuel ou des ATS. Une situation qui a poussé, en 2016, des centaines d'ouvriers à recourir aux tribunaux pour se faire justice. Selon les chiffres officiels, au moins 500 ouvriers ont déposé une plainte contre leurs soi-disant patrons pour arracher leurs droits à l'assurance sociale et au congé annuel.KAMEL B.


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