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Des mesures juridiques répressives à l'encontre des contrevenants



Des mesures juridiques répressives à l'encontre des contrevenants
Protégées par l'article 19 de la Constitution, les terres agricoles le seront davantage avec la promulgation de nouvelles mesures juridiques répressives. C'est l'annonce faite, hier, par le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum. Réuni avec les cadres de son secteur au siège de son département, le ministre a précisé que « la préservation des terres agricoles est l'une des priorités du gouvernement pour lutter contre toute tentative de détournement du foncier agricole de sa vocation, afin de préserver ce patrimoine des Algériens ».A ce propos, Chelghoum a déclaré, en marge de cette réunion, que « l'agriculture est l'unique alternative pour préserver la sécurité alimentaire du pays et régler la question du blé dur par le rendement et l'augmentation des surfaces exploitées ». A ce sujet, le ministre a précisé que « des efforts sont consentis pour passer de 8 à 9 millions d'hectares de terres agricoles ».Le ministre de l'Agriculture a, lors de cette rencontre, la première du genre, inscrite dans le cadre de la mise en place du nouveau cadre d'orientation et d'incitation à l'investissement productif dans le secteur, souligné que « cette réunion permet d'établir une feuille de route qu'il faut adopter ». Car imposée par la situation actuelle. Il y va de la diversification de l'économie nationale et de l'enjeu de la préservation de la paix, du fait même que « notre dépendance alimentaire peut constituer un danger ». Pour le ministre, le défi de son secteur est d'organiser les différentes filières pour atteindre les objectifs escomptés, à commencer par l'exploitation de l'ensemble des terres agricoles », y compris celles en jachère ainsi que « l'augmentation du périmètre irrigué de 1 à 2 millions d'hectares d'ici 2019 ». Pour la relance de l'investissement dans le secteur agricole, Chelghoum a affirmé qu'« il faut encourager l'investissement privé », soulignant que « les pouvoirs publics sont prêts à encourager ce type d'investissement. « C'est aux banques de s'impliquer davantage en facilitant l'accès aux crédits. »Abordant les filières forestière et halieutique, le ministre a exhorté les cadres des deux secteurs à « protéger ces deux richesses ». Les cadres du secteur de l'agriculture ont poursuivi leurs travaux en ateliers. « Irrigation d'appoint des céréales », « Programme de résorption de la jachère et développement des légumineuses alimentaires et cultures fourragères », « Promotion de l'investissement par la mise en valeur des terres », « Perspectives de promotion et de développement de l'économie forestière » et « Programme de développement de la pêche et de l'aquaculture » sont les thèmes de ces ateliers. Pour ce qui est de l'irrigation des céréales, elle constitue une des voies les plus appropriées pour pallier d'éventuels déficits hydriques saisonniers. Elle s'impose comme une alternative agro-climatique et socioéconomique. Par ailleurs, les terres laissées au repos ou en jachère représentent une moyenne annuelle de 40% de la superficie agricole. Leur réduction ou leur suppression peut influer considérablement sur l'accroissement du cheptel et à la satisfaction des besoins nationaux en protéines végétales (pois chiches et lentilles) et améliorer la fertilité des sols. Dans le cadre des projets d'investissement validés par les services du ministère, les travaux de mise en valeur des forages, l'électrification, la mobilisation de l'eau, la plantation d'oliviers et la mise en place de serres ont été lancés. Il a été décidé, dans ce sillage, de mettre le capital foncier à la disposition des investisseurs privés en partenariat local ou étranger dans le respect de la réglementation. S'agissant du développement de l'économie forestière, il est prévu de passer de 130.000 à 300.000 m3 de bois par an, afin de diminuer la facture d'importation de bois et d'augmenter de 50% le volume annuel d'exploitation de liège. Pour ce qui est de la pêche et de l'aquaculture, la filière préconise un développement à grande échelle s'articulant autour de la pisciculture en mer ouverte, celle d'eau douce et en cages flottantes.
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