Des jeunes endurent le calvaire dans un camp de vacances à Oran

Quelque 600 adolescents de Ouargla ont vécu le calvaire dans un centre de vacances implanté à Aïn El Turck, sur le littoral oranais.A leur arrivée sur ce camp appelé Akid Abbès, ces jeunes vacanciers âgés de 18 à 25 ans ont vivement dénoncé le mauvais accueil et les conditions de séjour misérables. Ce camp d'été était insalubre et les conditions de vie des plus précaires. Initié par l'Agence nationale des loisirs et de la jeunesse (ANLJ), ce camp d'été rentre dans le cadre des échanges juvéniles. Les jeunes ont été acheminés par bus le 26 juillet à destination des rivages de Aïn El Turck, pour un séjour devant durer jusqu'au 3 août.Une fois arrivés sur place, à leur grande déception, beaucoup ont rebroussé chemin vu les conditions d'accueil et de séjour exécrables. Un cadre de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Oran impute la responsabilité de cette situation à l'ANLJ. «Le wali d'Oran a donné des instructions pour la prise en charge du séjour de ces jeunes», affirme de son côté Badr Eddine Gharbi, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Oran. «Sur instruction du wali et du ministre de la Jeunesse et des Sports, j'ai proposé à ces jeunes une prise en charge dans d'autres endroits.Certains ont accepté. Quelque 195 jeunes ont été accueillis dans un centre bien équipé et dans une auberge à Belgaïd. D'autres ont préféré louer des chambres d'hôtel à leurs frais tandis que certains ont souhaité retourner à Ouargla. Nous leur avons alors loué une dizaine de bus et nous leur avons assuré la nourriture», ajoute M. Gharbi. Pour rappel, plusieurs citoyens ont protesté, jeudi dernier, à Ouargla contre les «mauvaises conditions» dans ce camp de vacances de Aïn El Turck.