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Des handicapés au sein de commissions d'éligibilité




Des handicapés au sein de commissions d'éligibilité
La Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) est convaincue que l'amélioration des conditions des handicapés ne peut se faire sans leur association dans la prise de décision. Partant de ce postulat, la FAPH a organisé, hier, à Alger, une journée de concertation sur les mécanismes à mettre en œuvre entre les pouvoirs publics et la société civile pour trouver les meilleures voies visant l'insertion des personnes aux besoins spécifiques. La rencontre a rassemblé, outre les associations de handicapés de plusieurs wilayas, les représentants des ministères concernés en premier lieu par la prise en charge des handicapés. Il s'agit des secteurs de la Santé, de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et de l'Agence de développement sociale et l'Angem. Pour la présidente de la FAPH, Atika El Mameri, il s'agit d'initier une concertation avec les pouvoirs publics et démontrer par la même occasion que la société civile est une force de propositions qui doit collaborer avec les pouvoirs publics pour la prise en compte des handicapés dans les programmes locaux et nationaux. « Il s'agit, a-t-elle déclaré, de trouver des espaces pour avoir des politiques publiques répondant réellement aux besoins des personnes handicapées », a-t-elle précisé. Elle affirme que les pouvoirs publics ont tout à gagner en associant les associations. « Cela peut aider les pouvoirs publics à avoir des informations directement du terrain et faire ainsi évoluer les programmes d'action », a-t-elle ajouté. Dans cette optique, la FAPH va mettre en place des comités locaux de concertation dans lesquels les avis de personnes handicapées seront recueillis et pris en compte dans les programmes de développement qui deviendront inclusifs comme stipulé dans la Convention des droits des personnes handicapées. Une perspective que Mme Akila Chergou, directrice centrale au niveau du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, appuie. « L'apport des associations est très positif dont la mesure où elles ont une bonne connaissance des préoccupations et des problèmes des personnes handicapées. Cela permet d'adapter l'offre de formation et l'organisation pédagogique en prenant en considération les spécificités des populations handicapées », a-t-elle indiqué. En outre, elle a estimé que les propositions des associations sont une plus-value pour développer de nouveaux métiers et initier de nouveaux dispositifs de prise en charge et de formation. Sitôt dit, sitôt fait. Ainsi, il a été décidé que les handicapés porteurs de projets devant être financés par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Anhem) auront leur représentant au niveau des commissions d'éligibilité des agences et antennes de cet organisme. Pour Mohamed El-Hadi Aouadjia, directeur général de l'Angem, « ce vis-à-vis de la fédération défendra mieux que quiconque le dossier du handicapé porteur d'un projet ».




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