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DES GREVES ILLIMITEES SONT PREVUES


DES GREVES ILLIMITEES SONT PREVUES
Décidément la pathologie dont souffre l'école algérienne semble bien profonde que l'on imaginerait ! Après la grève nationale décrétée les mois passés, afin de mettre sur la table des revendications d'ordre socioprofessionnelles, notamment l'amélioration des conditions de travail au sein des écoles du pays, voilà que de nouveau le spectre du débrayage planerait de nouveau sur le ciel de Mme. Benghabrit, tracassée par les grèves à répétition.En effet, rien ne va plus dans le secteur de Benghabrit, à deux mois de la tenue des examens de fin d'année, l'inquiétude augmente au sein des parents d'élèves concernant les conditions de préparation pédagogique des examens des trois paliers relevant du secteur de l'Education (BAC, BEM, 5ème), dans le contexte de l'agitation sociale actuelle des travailleurs enseignants de ces différents niveaux. Et l'impasse menace à présent le dialogue ouvert entre la tutelle et les syndicats principaux acteurs des débrayages tant contestés par les parents d'élèves soucieux de l'avenir de leurs progénitures. Pourtant les solutions existent afin de mettre un terme à cette situation. Le dernier rapport de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, a dénoncé le fait que les élèves sont toujours la victime de ce jeu entre les syndicats et la tutelle, engendrant la dégradation des performances de l'école algérienne qui occupe la 100ème place à l'échelle mondiale par rapport à la qualité des programmes d'études, et la 103ème place à l'échelle mondiale par rapport à la qualité de la gestion des écoles, selon le rapport global de la compétitivité du ?'world economic forum'' (WEF). L'évolution du système éducatif algérien est passée par trois périodes depuis 1962 : une politique de récupération du système colonial puis des réformes pour affirmer l'indépendance et confirmer le pouvoir national et enfin une politique de gestion des flux. Selon certains spécialistes, le Baccalauréat est trop indulgent, car il a été l'otage de rabotages des anciens Ministres qui se succédèrent à la tête du Ministère de l'Education. Concernant le programme, il faudra le revoir de fond en comble, puisque ces programmes ne sont pas adaptés au niveau d'instruction des apprenants de l'école publique vu que la dernière réforme des programmes remonte à 2012.


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