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Des gaz en alternative à la péridurale Accouchement


Des gaz en alternative à la péridurale                                    Accouchement
Les gaz analgésiques sont efficaces au premier stade de l'accouchement même s'ils restent moins efficaces que la péridurale.
Les gaz analgésiques sont efficaces au premier stade de l'accouchement même s'ils restent moins efficaces que la péridurale.
L'inhalation d'analgésique peut réduire la douleur au premier stade de l'accouchement quand on ne peut pas ou ne souhaite pas subir une péridurale. C'est ce qui ressort de la compilation de 26 études concernant quelque 3.000 femmes et publiées par la base de données américaines Cochrane.
Les études soulignent ainsi que l'inhalation d'oxygène mélangée à des gaz hallogénés ou du protoxyde d'azote réduit la douleur tout en permettant à la maman de rester éveillée et de déglutir normalement. Ce genre d'analgésique offre également l'avantage d'être pris à la dernière minute et efficace très rapidement.
Si les gaz hallogénés sont, semble-t-il, plus efficaces que le protoxyde d'azote avec moins d'effets secondaires (nausées, vomissements....), «ils sont très délicats à utiliser car ce sont de vrais anésthésiants», souligne Louison Andriamifidy, anesthésiste au centre hospitalier de Salon de Provence. Ils ne peuvent être administrés que par des médecins anésthésistes là où le N2O peut être utilisé par des sages-femmes ou des infirmières. Pour les différents chercheurs, il vaut mieux utiliser, quand c'est possible, les gaz hallogénés mais, à défaut, l'utilisation du protxyde d'azote «peut aider beaucoup de femmes qui n'ont pas d'autres alternatives pour soulager leur douleur», précise le résumé des études.
Un chronométrage
Dans le cas du protoxyde d'azote, il peut également y avoir des formes d'autoadministration. La femme peut s'autoadministrer le mélange N2O soit de façon intermittente soit de façon continue. Quand l'administration est intermittente, il faut bien expliquer le mode d'emploi. Mais à lire le document rédigé par le docteur Catherine Spielvogel pour le CNRD (Centre national de Ressources de lutte contre la douleur), ce n'est pas si simple. «Le délai d'analgésie maximale du N2O est de 50 secondes, la montée de la contraction est de 30 secondes avec une douleur ressentie au bout de 15 secondes, une meilleure efficacité est donc obtenue quand on commence à inhaler une trentaine de secondes avant la prochaine contraction», explique le médecin anésthésiste qui reconnaît bien volontiers : «C'est parfois difficile».
Désormais, ces méthodes semblent surtout utilisées lors des urgences ou des contre-indications. «Et il y a de moins en moins de femmes qui ont peur de la péridurale et qui choisissent donc de les utiliser», souligne Louison Andriamifidy, qui rappelle que «c'est la péridurale qui est la plus efficace, et de très loin, pour lutter contre la douleur de l'accouchement».
L'inhalation d'analgésique peut réduire la douleur au premier stade de l'accouchement quand on ne peut pas ou ne souhaite pas subir une péridurale. C'est ce qui ressort de la compilation de 26 études concernant quelque 3.000 femmes et publiées par la base de données américaines Cochrane.
Les études soulignent ainsi que l'inhalation d'oxygène mélangée à des gaz hallogénés ou du protoxyde d'azote réduit la douleur tout en permettant à la maman de rester éveillée et de déglutir normalement. Ce genre d'analgésique offre également l'avantage d'être pris à la dernière minute et efficace très rapidement.
Si les gaz hallogénés sont, semble-t-il, plus efficaces que le protoxyde d'azote avec moins d'effets secondaires (nausées, vomissements....), «ils sont très délicats à utiliser car ce sont de vrais anésthésiants», souligne Louison Andriamifidy, anesthésiste au centre hospitalier de Salon de Provence. Ils ne peuvent être administrés que par des médecins anésthésistes là où le N2O peut être utilisé par des sages-femmes ou des infirmières. Pour les différents chercheurs, il vaut mieux utiliser, quand c'est possible, les gaz hallogénés mais, à défaut, l'utilisation du protxyde d'azote «peut aider beaucoup de femmes qui n'ont pas d'autres alternatives pour soulager leur douleur», précise le résumé des études.
Un chronométrage
Dans le cas du protoxyde d'azote, il peut également y avoir des formes d'autoadministration. La femme peut s'autoadministrer le mélange N2O soit de façon intermittente soit de façon continue. Quand l'administration est intermittente, il faut bien expliquer le mode d'emploi. Mais à lire le document rédigé par le docteur Catherine Spielvogel pour le CNRD (Centre national de Ressources de lutte contre la douleur), ce n'est pas si simple. «Le délai d'analgésie maximale du N2O est de 50 secondes, la montée de la contraction est de 30 secondes avec une douleur ressentie au bout de 15 secondes, une meilleure efficacité est donc obtenue quand on commence à inhaler une trentaine de secondes avant la prochaine contraction», explique le médecin anésthésiste qui reconnaît bien volontiers : «C'est parfois difficile».
Désormais, ces méthodes semblent surtout utilisées lors des urgences ou des contre-indications. «Et il y a de moins en moins de femmes qui ont peur de la péridurale et qui choisissent donc de les utiliser», souligne Louison Andriamifidy, qui rappelle que «c'est la péridurale qui est la plus efficace, et de très loin, pour lutter contre la douleur de l'accouchement».
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