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Des familles évacuées de leurs habitations demandent des logements




Quatre des sept familles évacuées, le 16 février dernier, vers «Diar Errahma », par les services concernés de la DAS et les pompiers, suite aux effondrements qui ont touché leurs maisons, du fait des chutes exceptionnelles de neige, ont tenu, hier, un sit-in devant le cabinet du wali pour protester contre leurs conditions de vie et réclamer leur relogement. Les autres pères de famille, avec femmes et enfants, ont occupé le trottoir en face dudit cabinet, assis en groupe sur des couvertures. L'un de ces pères explique «nous sommes sept familles à avoir été évacuées de nos logements qui se sont écroulés, suite aux fortes chutes de neige du mois de février écoulé, et hébergés provisoirement à Diar Errahma de Djebel Ouahch. Ainsi quatre familles viennent d' «El Fedj», deux des «chalets des pins» et une de l'avenue Abdelmalek Kitouni». Et d'ajouter que «depuis, nous sommes toujours hébergés à Diar Errahma, mais les conditions de séjour commencent à se détériorer et la cohabitation avec les autres pensionnaires de l'institution devient difficile. A telle enseigne que certains de nos enfants, ont été agressés ». A propos d'enfants, il faut dire qu'ils sont près d'une vingtaine en tout et qu'il y a beaucoup de difficultés à leur assurer la scolarité, est-il encore ajouté. En effet, dira, l'un d'eux, «j'ai trois enfants dont deux fréquentent le lycée Ben Abdemelek, située près du stade portant le même nom, qui ont été expulsés en raison des absences répétées et cumulées».
Un autre évacué de la cité «El Djebass», indique que la poursuite de la scolarité de ses enfants lui coûte les yeux de la tête en transport, «j'y consacre pratiquement tout mon maigre salaire», avouera-t-il avec dépit. «Aussi nous demandons d'être relogés et intégrés dans les listes des prochains relogements, car pour ce qui concerne nos anciens logements, ils sont dans un état irrécupérable et en tout cas, nos revenus sont si modestes qu'il nous sera impossible de pouvoir les retaper, au vu les dégradations qu'ils ont subies», soutient un père de famille. A 15h, les protestataires de «Diar Errahma», étaient toujours installés sur le trottoir, face au cabinet du wali. Selon un de leurs représentants, «un représentant du chef de l'exécutif nous a fait la proposition de revenir demain, parce que le wali est absent aujourd'hui. Nous avons alors demandé des garanties écrites pour être sûrs de l'entrevue avec le premier responsable de la wilaya, seule condition pour quitter les lieux».


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