Des enseignants demandent l'ouverture d'une enquête

Ces enseignants disent se démarquer de la démarche des fauteurs de troubles, avec à leur tête le directeur des études, lesquels n'auraient d'autre objectif que l'éviction de la première responsable par l'intrigue et la violence, sans égard pour le climat de travail qui devrait normalement prévaloir dans cette école réputée de la région.Inquiets pour la stabilité de leur établissement, des enseignants de l'Institut national de formation supérieure des sages-femmes d'Annaba, auxquels se joignent des inspecteurs de la filière, dénoncent les menées dangereuses de certains de leurs collègues à l'origine d'un mouvement de contestation visant la directrice dudit institut. Dans une correspondance dont Liberté détient une copie, ces enseignants disent se démarquer de la démarche des fauteurs de troubles, avec à leur tête le directeur des études, lesquels n'auraient d'autre objectif que l'éviction de la première responsable par l'intrigue et la violence, sans égard pour le climat de travail qui devrait normalement prévaloir dans cette école réputée de la région. Dénonçant le climat de terreur qui a été, selon eux, instauré par le directeur des études en question et le groupe d'enseignants qui le soutient, les signataires de la correspondance lancent un véritable appel de détresse en direction de leur hiérarchie et des autorités locales. "Nous alertons notre hiérarchie et toutes les instances, que nous subissons une grande injustice, des intimidations et un harcèlement au quotidien, non pas, de la part de la directrice mais plutôt de la part de ce directeur des études qui s'est malheureusement éloigné de sa mission et qui, de connivence avec un groupe d'enseignants, veut forcer la main à notre directrice et la commander dans toutes ses décisions", écrivent-ils. Et d'encenser leur directrice, qui a toujours su, selon eux, les considérer avec respect et leur permettre d'exercer dignement leur métier dans l'harmonie qui sied à l'institut de renom, qui est le leur. "Comme elle (la directrice ndlr) ne voulait pas céder à leurs exigences et à leurs combines, ils ont alors tenté de la faire relever de ses fonctions comme ils l'ont déjà fait pour l'ex-directrice en recourant, cette fois-ci, à une grève de la faim et à un soulèvement de quelques groupes d'étudiants qui se sont trouvés impliqués dans un conflit purement professionnel. Ces enseignants, censés être le modèle du comportement éthique, incitent malheureusement leurs étudiants à user de menaces et de violence", poursuivent les auteurs de la correspondance.Concluant leur écrit par la dénonciation de la situation dramatique que traverse l'INFSSG, ils en appellent aux instances concernées pour l'ouverture d'une enquête dans les meilleurs délais possibles afin de mettre à nu le groupe d'intrigants qui menace leur institut. A. ALLIA