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Des écoliers face aux dangers de la circulation routière




Entre les deux localités côtières, Cherchell et Sidi-Ghilès, une école primaire a été construite au bord de la route nationale qui longe le littoral.L'instruction ministérielle relative à la fin de mission des travailleurs embauchés dans le cadre de l'aide de l'Etat pour «résorber» le chômage fait des dégâts. Les élèves de l'école primaire Ouchemane M'hamed, de Oued El Hammam, font face aux dangers de la circulation routière.
Il y a eu dans le passé des victimes sur ce tronçon routier. La personne qui accompagnait les écoliers pour traverser la dangereuse route nationale lors de l'entrée et de la sortie des classes, n'a pas bénéficié du renouvellement de son contrat. Son salaire mensuel était insignifiant, ne dépassant pas 6000 DA. Craignant la mort de l'un ou de l'une de leurs enfants, à la suite de moult démarches auprès des autorités locales qui avaient affiché leur impuissance pour résoudre le problème, les parents d'élèves n'ont pas trouvé mieux que d'empêcher la circulation des véhicules à la sortie de l'école primaire. Tout l'effectif de l'école mixte, dont le nombre s'élève à 160 élèves vêtus de leur blouse, en compagnie de leurs parents, se sont immobilisés au milieu de la route provoquant des files de véhicules sur des kilomètres. Les responsables locaux rejettent le comportement des parents d'élèves.
«On verra ce que l'on peut faire, nous avons plusieurs écoles primaires qui sont dans le même cas», déclare le chef de daïra de Cherchell. «J'ai reçu les parents d'élèves, avoue le P/APC de Cherchell au micro de la radio locale de Tipasa, mais que voulez-vous que je fasse, nous avons saisi les autorités compétentes pour régler le problème, ils doivent patienter en attendant la solution», avait répondu l'«élu». Ayant abordé le sujet avec la directrice de l'action sociale de la wilaya de Tipasa, celle-ci répond : «J'ai été saisie de ce cas par le chef de daïra de Cherchell, il est à l'étude, mais vous savez qu'il s'agit de l'application des instructions de notre tutelle. D'ailleurs le contrat de ce travailleur a expiré, mais je ne cède pas au chantage des parents d'élèves, normalement je saisis la justice pour ce geste que je trouve condamnable.»


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