Lundi, 598e jour de l'agression sioniste et 86e jour de blocus humanitaire total, l'armée génocidaire d'Israël intensifie ses massacres contre la population civile de Ghaza. Le bilan statistique quotidien du ministère palestinien de la Santé, publié hier, indique que le nombre de victimes arrivées dans les hôpitaux, durant les précédentes 24 heures (dimanche), s'est élevé à 38 martyrs et 169 blessés.
Ce bilan porte à 53.977 martyrs et 122.966 blessés, le nombre de victimes depuis le début de l'agression contre Ghaza, et à 3.822 martyrs et 10.925 blessés depuis la reprise des bombardements le 18 mars 2025.
Hier, l'occupation a commis un autre massacre en bombardant l'école Fahmi al-Jarjawi, qui abrite des milliers de personnes déplacées dans le quartier d'al-Daraj dans la ville de Ghaza, faisant au moins 31 martyrs, dont 18 enfants et 6 femmes, indique un bilan provisoire du Bureau des médias du gouvernement. «L'occupation «israélienne» continue de cibler délibérément et systématiquement les abris et les centres de déplacés. Le nombre de ces centres de déplacement qui ont été bombardés (depuis le 7 octobre 2023, ndlr) a atteint 241», ajoute la même source.
En outre, l'entité sioniste poursuit sa guerre contre les hôpitaux de Ghaza. Des images satellite examinées par Al Jazeera montrent des véhicules de l'armée israélienne encerclant l'hôpital indonésien dans le nord de la bande de Ghaza, ainsi que l'hôpital al-Awda à Tel al-Zaatar, près de l'hôpital indonésien.
«Les véhicules sont stationnés à 60 et 100 mètres de l'hôpital indonésien, où plusieurs membres du personnel médical, patients et accompagnants sont toujours réfugiés», rapporte Al Jazeera English (AJE). La même source fait état d'autres images qui montrent «un incendie dans l'entrepôt de médicaments de l'hôpital (al-Awda), qui a duré plusieurs jours, avant que les équipes de la Protection civile ne parviennent à se coordonner pour le maîtriser».
De son côté, Aseel Baidoun, directrice adjointe du plaidoyer et des campagnes de l'organisation britannique Medical Aid for Palestinians, affirme que «Israël a effectivement démantelé le système de santé de Ghaza».
«90% des 531 points de soins de santé de Ghaza sont totalement hors service, et plus de 1.400 professionnels de santé ont été tués», a-t-elle déclaré à Al Jazeera depuis Ramallah, en Cisjordanie occupée.
L'intervenante a évoqué le bombardement, vendredi, du domicile du couple de médecins al-Najjar à Khan Younes qui a fait 9 martyrs parmi leurs 10 enfants, affirmant que ces attaques «ne sont pas des incidents isolés». «Ils violent le droit international humanitaire et s'inscrivent dans le cadre du démantèlement systématique du système de santé de Ghaza, déjà fragile avant octobre 2023», a ajouté Mme Baidoun.
Le silence face aux massacres d'Israël à Ghaza vaut une complicité
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré dimanche à Madrid, lors de la réunion ministérielle du Groupe élargi de Madrid sur la «mise en Å“uvre de la solution à deux États», que «le silence concernant les meurtres continus de civils palestiniens innocents par Israël, constitue une complicité», rapporte l'agence palestinienne Wafa.
«Notre objectif est le même : mettre fin à cette guerre inhumaine. Israël continue de tuer des civils innocents, et le silence sur cette question est une complicité», affirme le MAE espagnol.
Albares a mis l'accent sur «la nécessité pour l'Union européenne de suspendre immédiatement son accord de partenariat avec Israël et de mettre en Å“uvre un embargo sur les armes plus efficace», appelant «tous les États membres de l'ONU à élever la voix contre le fait qu'Israël empêche l'aide humanitaire d'atteindre Ghaza», ajoute Wafa.
«Nous exigeons l'ouverture des points de passage et l'entrée de l'aide humanitaire à Ghaza. Nous adhérons à la solution à deux États et rejetons le déplacement des Palestiniens. La guerre doit cesser et Ghaza ne doit pas être transformée en cimetière», a ajouté Albares.
L'Irlande va stopper le commerce avec l'entité sioniste
«L'Irlande s'apprête à interdire le commerce avec les entreprises israéliennes dans les territoires palestiniens occupés», a rapporté hier le Financial Times.
Selon le journal, le gouvernement irlandais présentera cette semaine un «projet de loi visant à interdire le commerce de biens avec les entreprises israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, devenant ainsi le premier pays de l'UE à prendre une telle mesure».
«Il est clair que des crimes de guerre sont commis, que des enfants souffrent de la faim et que la nourriture est utilisée comme arme de guerre», a déclaré Harris au Financial Times, estimant que «le monde n'a pas fait assez et nous devons agir».
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Mehdi
Source : www.lequotidien-oran.com