Des dizaines d'hospitalisations Mystérieuse épidémie à Sidi Bel Abbès

Depuis dimanche dernier le service néphrologie du CHU Aek Hassani de SidiBel Abbès a été submergé de malades présentants des enflements et oedèmes desmembres inférieurs de l'abdomen au niveau de la figure. Jusqu'à hier ce sontplusieurs dizaines de personnes, la plupart de sexe féminin et dont l'âge varieentre 30 et 45 ans qui ont été admis à l'hôpital a-t-on appris de sourcehospitalière qui précise qu'une trentaine de malades gardés en observation setrouvent au service «Nephro» alors qu'une dizaine se trouve au service infectieux.La majorité des malades se présentent avec des oedèmes associés à des signescliniques différents à savoir des pics de tension, des fièvres et des diarrhéesont expliqué des médecins qui n'ont donné aucun avis médical sur le diagnosticsauf qu'il s'agirait sans aucune assurance d'une épidémie qui porte le nom deG.N.A (Gloméodo-Nephrite-Aigu) ou syndrome nephrotique. Une commissionconstituée de deux professeurs en maladies du sang dépêchée par le ministère dela Santé a séjourné mercredi et jeudi derniers à Sidi Bel Abbès pour procéderaux prélèvements nécessaires aux analyses.Pour le moment, les résultats ne sont pas encore connus mais les médecinsassurent que la maladie n'est pas contagieuse du fait que les patients admisjusqu'à présent n'ont aucun lien de parenté entre eux. Selon des donnéesépidémiologiques préliminaires les malades qui se sont présentés à l'hôpitalviennent des quartiers Sidi Djillali, le Rocher et SORECOR dans la commune deSidi Bel Abbès et des daïras de Sfisef, Telagh, Merine et Tebira. De mémoire depraticiens exerçant dans la santé publique jamais une épidémie pareille n'a étédéclarée et toutes les origines sont soupçonnées à savoir les MTH, les piqûresd'insectes et autres intoxications alimentaires a-t-on expliqué. Les servicesde la santé, de l'hygiène, de la DCP ont été alertés pour recueillir leséléments susceptibles de cerner les origines de cette épidémie jusqu'alorsméconnue.