Hier dans les couloirs du palais Zighoud-Youcef, les députés, élus à la faveur du scrutin du 4 mai, évoquaient allègrement la formation du prochain gouvernement. Pour la majorité, ce n'est là qu'un sujet d'actualité abordé en discussions informelle, dès lors qu'il était attendu que le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son équipe démissionnent de leurs fonctions, au plus tard dans les 48 heures qui suivent l'installation de la huitième législature.D'autres parlementaires, qui ont pris pour certains la stature de personnalités publiques, ne démentent pas vraiment les supputations les plaçant au rang de ministres. Ainsi, il est dit que Boudjemâa Talaï reprendra sa place à la tête du département des Transports. L'homme élu sur la liste du FLN à Annaba ne confirme pas la rumeur. Il ne l'infirme pas non plus. Seddik Chiheb, député RND, est annoncé au ministère chargé des Relations avec le Parlement. Il dit qu'il n'a pas été approché, jusqu'alors, pour le poste. Il ne ferme pas pour autant la porte à une telle opportunité. Tahar Khaoua, Tayeb Zitouni, Sid-Ahmed Ferroukhi... sont aussi cités. En somme, bon nombre de députés potentiellement ministrables se dérobent derrière la réponse désormais consacrée : "C'est le président qui décide", tout en restant à l'affût du coup de fil d'El-Mouradia.
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Posté Le : 24/05/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com