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Des commerçants squattent impunément les trottoirs



Il est de ces situations d'anarchie qui laissent perplexe et incrédule. C'est le cas, notamment au centre-ville de Relizane qui fait office de chef-lieu d'une commune mère et de chef-lieu de daïra. D'aucun s'accordent à dire que le facteur principal de cette anarchie demeure ces commerçants, toutes filières confondues, qui «usent d'un incroyable incivisme en squattant, chacun, un pan entier des trottoirs, obligeant les piétons à marcher sur la chaussée», constate-t-on.Le flâneur à travers les rues et ruelles de cette ville se heurte tous les dix mètres à de véritables obstacles composés d'articles de quincaillerie, d'alimentation générale, fruits et légumes ainsi que de véritables penderies d'effets vestimentaires. Cela se passe dans une ville qui est le point de chute de tous les citoyens du reste des communes de la daïra et de milliers de visiteurs ou voyageurs de passage. La ville de Relizane est traversée par la RN4, qu'empruntent des centaines d'usagers. Elle abrite également le siège de l'APC, celui de la daïra, celui de la sûreté urbaine et une brigade de gendarmerie pour ne citer que les institutions de l'Etat.
Aussi, le citoyen, qui vaque à ses occupations dans cette ville, n'a d'autre choix que de faire des acrobaties pour se déplacer ou slalomer entre les files de véhicules en marche au risque de se faire écraser à tout bout de rue lors d'un moment d'inattention. À l'occupation des trottoirs s'ajoutent un non moins anarchique stationnement des véhicules des deux côtés sur les rues principales. Ce qui ne laisse qu'un mince passage au milieu que se disputent automobilistes et piétons.
L'état de ces trottoirs défoncés, crevassés et parsemés par des nids-de-poule, rajoute à son état global d'anarchie, ce qui nécessite un nouveau plan de circulation. Aussi, des opérations d'entretien et de restauration urgent, sachant que la situation s'aggravera davantage avec l'arrivée de la saison hivernale et les premières ondées. Il fut un moment où un projet d'aménagement de la totalité de la ville avait été amorcé partiellement avant qu'il ne soit abandonné à moitié réalisé.
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