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Des clics et des découvertes



Des clics et des découvertes
A l'image de tous les combats et les causes défendues à travers les grands réseaux sociaux, le patrimoine culturel et l'archéologie ne sont évidemment pas en reste. Longtemps relégué aux secondes préoccupations publiques pour mille et une raisons, ce pan entier de notre identité culturelle, puisant ses racines au-delà des temps préhistoriques, retrouve, peu à peu, sa place dans le débat national par la grâce entre autres du célèbre réseau social Facebook. Chacun à sa manière, universitaires, étudiants, chercheurs, mouvements associatifs, institutions publiques, amateurs d'histoire...s'en vont mettre au-devant l'intérêt particulier et tout l'amour qu'ils vouent à ces vestiges matériels et immatériels dont le pays regorge, dans la perspective d'une meilleure vulgarisation et d'une impérative prise en charge (préservation, sauvegarde et protection). D'autant plus que l'Algérie culturelle fête depuis le 18 avril et jusqu'au 18 mai le Mois du patrimoine. Evènement grandiose, célébré aux quatre coins du pays par le truchement de riches et diverses activités. Ainsi, tous les passionnés auront le loisir et la chance aussi d'apprécier une multitude d'espaces virtuels dans lesquels ils trouveront matière à enrichir davantage leur savoir et culture. On y trouve, au fil des recherches, des pages spécialisées sur les villes et les monuments historiques (Djemila, Timgad, Tipasa...) ou d'autres fenêtres célébrant la mémoire des universitaires et autres personnalités ayant marqué l'archéologie algérienne, à l'exemple du défunt Rachid Bourouiba. Les spécialistes de la chose se sont, eux, organisés dans le cadre de forums de discussion (Les archéologues de l'Institut d'archéologie de Sidi Abdallah, Les archéologues algériens, Club numidien d'archéologie...) mettant en ligne une panoplie de documentations, photos, plans de sites, cartes archéologiques, thèses universitaires, vidéos... dans l'espoir de les faire partager, notamment aux étudiants. Ces derniers, très actifs, font tout aussi montre de cette « ébullition » en créant leurs propres espaces à travers lesquels ils tissent des liens non pas seulement avec leurs condisciples du pays mais avec les étudiants d'universités étrangères. Les associations de défense du patrimoine culturel (Sauvons le mausolée, Sauvons les dolmens algériens...) sont, faut-il le souligner, les plus impliqués sur la Toile, portant leur combat à travers tous les espaces possibles et ce, notamment pour tirer la sonnette d'alarme sur l'atteinte à ces vieux sites dont certains classés soit sur le plan national, soit dans le monde par le biais de l'Unesco. Du côté institutionnel, l'utilisation des réseaux sociaux est plus visible et moins timide qu'auparavant. Nombre d'organismes publics (l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels, Parcs culturels du Tassili et de l'Ahaggar...) ont également investi cet univers, sans oublier les différents musées du pays (Sétif, Tébessa, Médéa, Musée national des arts populaires...). En un mot comme en cent : à l'aune de la globalisation culturelle, grâce au génie et à l'engagement de ses défenseurs, le patrimoine culturel algérien s'est offert une place de choix dans les réseaux sociaux.


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