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Des chutes de rochers font deux blessés sur la RN5


Des chutes de rochers font deux blessés sur la RN5
En novembre 2010, deux employés du secteur des mines et un ressortissant égyptien y avaient trouvé la mort.Un drame a été évité de justesse avant-hier au niveau des gorges d'Ammal, à 25 km au sud de Boumerdès. De grosses pierres se sont détachées vers 16h de la montagne et ont fini par tomber sur la RN5 reliant Alger à Constantine. Cet éboulement, qui rappelle la tragédie d'Aokas (Béjaïa), a causé des blessures légères à deux passagers et des dégâts importants à 4 véhicules touristiques, a-t-on appris de source locale.Les victimes étaient à bord d'une Renault Kango ; elles ont été transférées vers l'hôpital de Thénia où elles ont reçu les soins nécessaires, a-t-on ajouté. Cet incident a provoqué également une grande panique parmi les automobilistes qui étaient de passage. «La route a été fermée à la circulation durant plus de trois heures. Les files de véhicules se sont étendues sur 5 km environ dans les deux sens de la voie», précise Djamel, un habitant d'Ammal, soulignant que des centaines de voyageurs n'ont pas pu rallier leur destination dans la soirée à cause de ces bouchons. «Les secours sont arrivés sur les lieux vers 18h.L'engin des travaux publics a trouvé d'énormes difficultés pour se frayer un chemin et enlever les rochers de la route», relate-t-il. Connu pour ses hautes falaises rocheuses qui bordent la route et l'oued Issers, l'endroit en question avait déjà été le théâtre de plusieurs incidents similaires par le passé. En novembre 2010, deux employés du secteur des mines et un ressortissant égyptien y avaient trouvé la mort suite à la chute de grosses pierres à une centaine de mètres de l'entrée du tunnel.Les victimes étaient à bord d'un taxi en provenance de Bouira. Ces éboulements, qui surviennent pratiquement à chaque saison hivernale, semblent ne pas inquiéter les pouvoirs publics quant aux dangers encourus par les automobilistes. En mars 2012, la RN5 a été fermée durant plusieurs jours au niveau des gorges à cause de ce problème. Les équipes de la DTP y ont mené plusieurs opérations de consolidation des rochers susceptibles de se détacher des falaises qui surplombent la voie.Cependant, ces efforts restent insuffisants, estime un habitant de la région. «Les services des travaux publics devaient couvrir toute la falaise en grillage pour éviter la chute de pierres. Or, eux ils se sont contentés d'une mince couche de béton en quelques endroits seulement», déploret-il. «Pourquoi on ne fait pas comme à la chiffa, entre Blida et Médéa ' Là-bas, ce n'était pas du bricolage. C'est pour cela qu'on n'a pas enregistré des chutes de pierres», soutient-il.En attendant des solutions à la mesure des dangers posés, les automobilistes qui ont l'habitude de passer par les gorges d'Ammal devront être très vigilants. Quant aux autorités, elles semblent ne pas avoir retenu la leçon du drame d'Aokas, à l'est de Béjaïa, où 7 personnes avaient péri en février dernier suite à une avalanche de pierres sur la RN24.


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