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Des canadairs italiens attendus



Des canadairs italiens attendus
Sept avions de lutte contre les incendies envoyés par l'Italie étaient attendus à Tripoli pour aider à maîtriser le feu qui ravage depuis dimanche un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures touché par des roquettes, a annoncé hier le gouvernement libyen.Le gouvernement italien et le groupe énergétique ENI vont envoyer les sept appareils, de même que des équipes techniques pour assister les pompiers libyens, qui n'ont pas réussi à éteindre eux-même l'incendie en raison des combats entre milices rivales, a expliqué le gouvernement, sans préciser quand ces appareils devraient arriver. Deux immenses réservoirs de carburant étaient en feu hier, après avoir été touchés par des roquettes tirées durant les combats sur la route de l'aéroport de Tripoli. Ce dépôt de stockage contient au total plus de 90 millions de litres de carburant, ainsi qu'une cuve de gaz ménager. Il est situé sur la route de l'aéroport, où les combats ont fait au moins une centaine de morts et 400 blessés depuis le 13 juillet. Les autorités libyennes ont mis en garde lundi contre une «catastrophe» dans la capitale si le feu n'était pas maîtrisé. Un premier incendie a été déclenché dimanche soir par l'explosion d'une roquette sur un réservoir contenant plus de 6 millions de litresde carburant. Un deuxième réservoir de dérivés de pétrole a pris feu le lendemain. Les pompiers libyens tentaient depuis dimanche soir de venir à bout du feu avec des moyens limités. Mais les combats à proximité les ont contraints à quitter les lieux et les autorités ont annoncé lundi que l'incendie était «hors de contrôle». La Libye a alors demandé une aide à plusieurs pays, qui ont annoncé leur disposition à envoyer des canadairs. Mais plusieurs ont réclamé au préalable un arrêt des combats entre milices, selon Tripoli.Dans son communiqué, le cabinet a de nouveau appelé à «un cessez-le feu pour permettre aux équipes techniques et aux avions d'éteindre l'incendie le plus rapidement possible». Après avoir fait rage lundi soir, les combats avaient cessé hier. Aucun tir ou explosion n'avait été entendu à la mi-journée.


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