Des campagnes de sensibilisation dans les universités d'Alger

Le comité affilié à l'Union nationale de la jeunesse algérienne, organisera des campagnes de sensibilisation sur la cause sahraouie dans les universités à Alger, et ce, afin de sensibiliser le peuple algérien, notamment les jeunes sur la souffrance du peuple sahraoui à Tindouf, précisément dans les camps des réfugiés.Le président du comité de la jeunesse algérienne, Abdelatif Bakhta, a indiqué que cette opération se fera à travers des séminaires et la diffusion des vidéos, en présence des militants sahraouis, des professeurs et des experts qui parleront de la question sahraouie où le peuple sahraoui souffre de l'injustice du colonial marocain qui cherche uniquement ses intérêts personnels au détriment d'un peuple libre et indépendant. «Nous voulons à travers ces campagnes de sensibilisation que nous entamerons, immédiatement, après notre retour à la capitale, faire connaître la cause sahraouie dans tous les coins d'Alger. Faire connaître la souffrance des sahraouis à l'échelle nationale, aidera peut-être les Sahraouis à avoir un soutien international, hâtera la fin de leur souffrance et libérera le Sahara Occidental du colonial marocain», a-t-il souligné. Abdelatif Bakhta a signalé que le soutien de la cause sahraouie n'est pas seulement au niveau de l'Algérie, mais aussi dans tout le monde, surtout, dit-il, que cette opération de sensibilisation touche, en premier lieu, les étudiants. Ces derniers qui ont des relations avec des personnes dans les quatre coins du monde aideront à faire connaître plus la cause sahraouie. Dans la même optique, l'interlocuteur a noté que le comité est venu au Sahara Occidental pour soutenir la cause sahraouie politiquement. Ce comité est à l'origine une extension du soutien moral, matériel et politique de l'Etat algérien, d'autant plus que la cause sahraouie compte énormément pour l'Algérie, et est considérée comme l'une de ses premières préoccupations. Les principes de l'Algérie consistent à soutenir les questions justes et légales dans le monde, y compris la cause sahraouie. Abdelatif Bakhta, a fait savoir, toutefois, que son comité active avec 21 étudiants venus de 12 universités. «Cette participation est une première pour le comité, mais elle ne sera pas la dernière», a-t-il conclu.