Algérie - Revue de Presse

Des caméras de surveillance au port de Bouzedjar



Le port de Bouzedjar sera doté, très prochainement,de caméras de surveillance contrôlant les accès et les espaces marins etterrestres, apprend-on auprès de M. Trari, directeur général de l'EGPP Oran.Sans trop s'étaler dans les explications sur ce nouveau dispositif à mettre enplace, ce dernier a précisé que «l'étude de faisabilité du dit système desurveillance déterminera les besoins et les points sensibles nécessitant enpermanence une observation sans faille». Poursuivant les actions qu'il entend menerdans l'immédiat, M. Trari a annoncé que l'entrée principale sera dotée d'unebarrière automatique, répondant aux spécifications qu'impose la sécurité avecégalement des ralentisseurs à proximité du port. Cette projection de mise àniveau du port intervient quelques jours après l'occupation des services desdouanes du nouveau siège aménagé par l'EGPP. L'ancienne structure, cite notreinterlocuteur, sera aménagée pour recevoir les locaux de la police desfrontières, un point évoqué, la dernière fois, par le chef de sûreté de wilayalors du point de presse qu'il a donné à l'occasion de la fête de la police, le22 juillet passé. Sans se prononcer sur les délais de livraison du dit siège,le DG de l'EGPP entend réceptionner les travaux dans peu de temps.Par ailleurs, l'on apprend également lamise en place de l'éclairage de veille au niveau des établissements sensibleset de la halle aux poissons. Ces mesures, note-t-il, entrent dans le cadre dudispositif de surveillance adopté au port de pêche. Les véhicules légers qui segarent n'importe comment et n'importe où n'auront que le parc de stationnementà leur disposition, une manière de surveiller le mouvement des voitures etl'identification de leur propriétaire. Toutes les actions suscitées,indique-t-il, entrent dans le cadre de la modernisation du port pour unemeilleure prise en charge des aspects organisationnels et sécuritaires.Cependant, «le problème de l'eau au niveaudu port se pose avec acuité», note-t-il. Cette question a été posée par l'EGPPà plusieurs instances locales en vue de trouver une solution, mais en vain.Aujourd'hui, tous les usagers de l'eau en activité dans le port s'alimententpar citerne et personne ne sait d'où provient le précieux liquide. «Les risquesde maladies à transmission hydrique (MTH) sont probables et les règlesd'hygiène ne sont pas observées d'une manière sérieuse», avoue-t-il. En outre,notre interlocuteur estime que «l'APC n'est pas en mesure de gérer le réseaud'eau du port et elle ne s'est même pas souciée de faire le recouvrement desredevances d'eau». Le DG de l'EGPP se dit «solidaire avec l'APC qui a coupél'eau pour tous ceux qui n'ont pas payé leurs factures», mais refuse à ce quel'APC comptabilise l'eau au forfait aux usagers. Interrogé si l'EGPP est intéresséepar la concession d'eau au niveau du port, M. Trari affiche sa volonté deprendre la gestion à condition que le prix du mètre cube n'engendre pas dessurcoûts sur le prix du poisson. Avec la réserve d'incendie, les besoins duport en eau potable s'élèvent à 200 m3/jour dont 70 m3 consacrés à 130 bateaux.Enchaînant, le DG entend mener, très prochainement, une opération de mise enplace de vannes et de compteurs d'eau à l'effet d'approvisionner les navires,au même titre que l'emplacement des bouches d'incendie. Enfin, l'idée deconcéder la gestion du réseau et des installations d'eau potable à l'EGPP estfaisable et discutable. Mais dans l'immédiat, «il y a lieu de diagnostiquer lesinstallations car des grands travaux ont été effectués durant ces quatredernières années, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du port et destronçons de réseaux nécessitent des rénovations», conclut-il.
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