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Des augmentations des prix envisagées



Des augmentations des prix envisagées
Les automobilistes paieront un surplus des tarifs de carburants. L'Etat maintiendra la subvention aux prix même s'il doit importer des quantités supplémentaires. Mais des augmentations seront envisagées dès 2016.Les automobilistes paieront un surplus des tarifs de carburants. L'Etat maintiendra la subvention aux prix même s'il doit importer des quantités supplémentaires. Mais des augmentations seront envisagées dès 2016.Mauvaise nouvelle pour les usagers de la route. Les prix plafonnés de l'essence et du gas-oil seront grâce à un différentiel de 630 milliards de DA que doit assurer le Trésor pour préserver les actuels prix subventionnés, revus à la hausse.Les rumeurs qui avaient circulé ces derniers temps sur une éventuelle augmentation des prix du carburant se sont avérées fondées puisque le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a déclaré que « cette décision s'inscrit dans le cadre de la révision de la politique énergétique nationale qui doit promouvoir désormais l'utilisation des énergies les plus disponibles et les plus propres ».Le ministre confirme ainsi le choix du GPL comme carburant de choix et moins coûteux mais n'écarte pas la révision des prix pour le carburant classique. « Le marché du GPL n'a pas bougé depuis des années et nous nous retrouvons aujourd'hui avec une consommation de 10 millions de tonnes de gasoil parmi les 14 millions de carburants consommés annuellement. Il faut donc inverser la situation en agissant sur le prix, notre levier principal dans la politique énergétique » a-t-il indiqué.Sur ce front d'ailleurs, le ministre a cultivé la prudence en expliquant que « le projet de rationalisation du carburant n'affectera pas les besoins des citoyens ». Mais l'Etat selon lui tablera sur la lutte contre le gaspillage et la surconsommation. « Jusqu'à la réception de trois projets de raffineries qui oeuvreront à la production de dérivés de différentes variétés de carburant et de produits pétroliers, nous sommes dans l'obligation de poursuivre le rythme d'importation du carburant avec rationalisation».Il est à noter que ces 3 grands projets de raffinerie permettront à chacune de réaliser 5 millions de tonnes de carburants, soit un total de 15 millions de tonnes couvrant en final les besoins du marché. Cependant toute la question est sur les lèvres. Quel serait le seuil autorisé pour l'augmentation 'Même si pour certains experts dansce dossier, une décision brutale et excessive de renchérir les prix est à écarter, il est à craindre que cette décision ne crée un choc pour les consommateurs qui seront dès l'année prochaine soumis à de nouvelles taxes. Par ailleurs, pour lutter contre les phénomènes de la contrebande et de la surconsommation, les autorités vont mettre en place, dès l'année prochaine un système de pilotage de la distribution qui « permettra la traçabilité de chaque litre de carburant depuis sa sortie de la raffinerie » selon le ministre de l'énergie.Naftal qui assure l'approvisionnement en carburant s'est plainte à plusieurs reprises de la contrebande de ce produit au niveau de frontière ouest lui causant un sérieux revers sur son chiffre d'affaire et des pertes sèches qu'elle doit assurer. Mais l'alternative est juste trouvée pour calmer les esprits. Il s'agit de privilégier le GPL (gaz pétrolier liquéfié) et le GNC (gaz national comprimé) qui sont les deux formules attrayantes en raison de leurs coûts et de leur impact sur l'environnement connus comme des énergies propres.Mauvaise nouvelle pour les usagers de la route. Les prix plafonnés de l'essence et du gas-oil seront grâce à un différentiel de 630 milliards de DA que doit assurer le Trésor pour préserver les actuels prix subventionnés, revus à la hausse.Les rumeurs qui avaient circulé ces derniers temps sur une éventuelle augmentation des prix du carburant se sont avérées fondées puisque le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a déclaré que « cette décision s'inscrit dans le cadre de la révision de la politique énergétique nationale qui doit promouvoir désormais l'utilisation des énergies les plus disponibles et les plus propres ».Le ministre confirme ainsi le choix du GPL comme carburant de choix et moins coûteux mais n'écarte pas la révision des prix pour le carburant classique. « Le marché du GPL n'a pas bougé depuis des années et nous nous retrouvons aujourd'hui avec une consommation de 10 millions de tonnes de gasoil parmi les 14 millions de carburants consommés annuellement. Il faut donc inverser la situation en agissant sur le prix, notre levier principal dans la politique énergétique » a-t-il indiqué.Sur ce front d'ailleurs, le ministre a cultivé la prudence en expliquant que « le projet de rationalisation du carburant n'affectera pas les besoins des citoyens ». Mais l'Etat selon lui tablera sur la lutte contre le gaspillage et la surconsommation. « Jusqu'à la réception de trois projets de raffineries qui oeuvreront à la production de dérivés de différentes variétés de carburant et de produits pétroliers, nous sommes dans l'obligation de poursuivre le rythme d'importation du carburant avec rationalisation».Il est à noter que ces 3 grands projets de raffinerie permettront à chacune de réaliser 5 millions de tonnes de carburants, soit un total de 15 millions de tonnes couvrant en final les besoins du marché. Cependant toute la question est sur les lèvres. Quel serait le seuil autorisé pour l'augmentation 'Même si pour certains experts dansce dossier, une décision brutale et excessive de renchérir les prix est à écarter, il est à craindre que cette décision ne crée un choc pour les consommateurs qui seront dès l'année prochaine soumis à de nouvelles taxes. Par ailleurs, pour lutter contre les phénomènes de la contrebande et de la surconsommation, les autorités vont mettre en place, dès l'année prochaine un système de pilotage de la distribution qui « permettra la traçabilité de chaque litre de carburant depuis sa sortie de la raffinerie » selon le ministre de l'énergie.Naftal qui assure l'approvisionnement en carburant s'est plainte à plusieurs reprises de la contrebande de ce produit au niveau de frontière ouest lui causant un sérieux revers sur son chiffre d'affaire et des pertes sèches qu'elle doit assurer. Mais l'alternative est juste trouvée pour calmer les esprits. Il s'agit de privilégier le GPL (gaz pétrolier liquéfié) et le GNC (gaz national comprimé) qui sont les deux formules attrayantes en raison de leurs coûts et de leur impact sur l'environnement connus comme des énergies propres.


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