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Des attestations aux étudiants ayant participé aux « 24 h de l'innovation »



Des attestations aux étudiants ayant participé aux « 24 h de l'innovation »
Le jury local composé de cinq membres s'est réuni, hier matin à 11 h 30, à la bibliothèque universitaire de Boumerdès pour évaluer et juger le travail des 9 groupes ayant participé à la compétition « les 24 h de l'innovation » ; tandis que les étudiants, qui n'ont pas dormi de toute la nuit, attendaient toujours les délibérations du jury qui a retenu la meilleure solution, voire la vidéo gagnante qui a été transmise, à 14 h, au jury international basé à Montréal. Pour l'organisatrice de cet événement, Dalila Cherifi, le fait de participer à une compétition de cette envergure est en lui-même un défi. « Cela veut dire qu'ils se positionnent au même niveau des étudiants des autres pays », aime-t-elle à répéter. Le jury a choisi à l'unanimité le groupe ayant travaillé sur le sujet « les éoliennes routières » relevant de l'institut de génie électrique et électronique (IGEE). Pour Osmane, analyste en technologie de l'information, enseignant-chercheur aux USA et membre du jury, « les étudiants ont beaucoup de potentiel mais ça reste insuffisant parce qu'ils ne prennent pas de risques. L'innovation répond à un besoin, donc il ne faut pas se conformer, il faut être out of the box (en dehors de la boîte). Les savants sont des fous, il faut prendre des risques pour pouvoir innover ». Aïssaoui Amine, accompagnateur des projets TIC à l'Ansej, abonde dans le même sens, « les étudiants ont un énorme potentiel mais il est temps de prendre des risques. Le risque c'est la chose la plus essentielle, y compris pour l'entreprenariat ». Pour Chergui Koceïla, étudiant en 1re année maths et informatique à la faculté des sciences, cette compétition « est une expérience enrichissante, elle nous a permis de travailler en groupe, de partager les tâches, de trouver une solution aux Montréalais qui leur facilite la vie en essayant de trouver rapidement une place de parking ». Barki Lamine, 1re année master option mécatronique a représenté la faculté des sciences de l'ingénieur dans son groupe lors de cette compétition. « Je fais partie du club mécatro de la faculté, cette participation m'a permis de travailler en groupe, de partager des idées, de trouver rapidement une solution à une problématique de la vie quotidienne. » La rectrice de l'université de Boumerdès, Ouiza Cherifi, dira pour sa part « c'est une fierté pour l'université de Boumerdès de participer à une compétition planétaire et de se distinguer à l'échelle nationale et internationale ». Pour rappel l'IGEE a été classé 4e à l'échelle internationale et 1er au niveau africain l'année dernière.


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