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Des associations appellent à leur prise en charge



Des associations appellent à leur prise en charge
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh), le Comité de solidarité avec les travailleurs de la wilaya de Béjaïa (Cstb), le collectif d'étudiants et d'enseignants universitaire de Béjaïa (Ceeub), auxquels s'associent le Mouvement démocratique et social (MDS) appellent dans une déclaration rendue publique, hier, «les pouvoirs publics, seuls habilités, à prendre des mesures hardies, à organiser une politique de gestion des réfugiés de guerre, de recenser tous les réfugiés, de leur définir un statut, de leur prodiguer les droits universels et fondamentaux (école, santé...)». Afin d'appuyer leur appel, les signataires de la déclaration invitent les citoyens, à titre humanitaire, à participer en force au rassemblement de protestation qui sera organisé le 27 octobre 2014, à 10h00 devant le siège de la wilaya, afin de «dénoncer l'abandon des pouvoirs publics de ces réfugiés de guerre» et «d'exiger des réponses appropriées à cette problématique».«L'Algérie a offert l'asile à des réfugiés de guerre subsahariens et syriens», notent-ils dans le document «aucune politique d'encadrement ni prise en charge», regrettent-ils, avant de relever «une situation dramatique pour les réfugiés de guerre et pour la population algérienne», qui «risque d'engendrer des complications graves qui provoqueront des crises de société». Si «les réfugiés subsahariens et syriens ne sont que l'expression d'un processus de la destruction des sociétés et des nations qui portent préjudice aux valeurs humanitaires et aux droits de l'homme», il reste qu'aux yeux du collectif auteur de cet appel, «des phénomènes dangereux tels que l'exploitation des hommes, des femmes et d'enfants qui n'ont aucun statut, ni droit, des réactions de peur de l'étranger, de la maladie, des mendiants, se prolifèrent et risquent d'engendrer des violences immaîtrisables». A noter que cette déclaration intervient presqu'au même moment que la volonté du gouvernement d'élaborer une «feuille de route» pour une «meilleure prise en charge des migrants africains en Algérie», à travers un regroupement des réfugiés subsahariens. C'est ce qu'avait déclaré, ce lundi, depuis Aïn Guezzam (Tamanrasset), la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, en marge de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Le gouvernement se réunit régulièrement pour élaborer une feuille de route opérationnelle pour résoudre les problèmes des Subsahariens, en leur fournissant des locaux pour les regrouper et une prise en charge alimentaire et sanitaire avec la contribution de tous les secteurs», a-t-elle déclaré.





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