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Dernières précipitations dans la capitale



Dernières précipitations dans la capitale
Les inondations ont eu lieu à Harraga dans l'est de la capitale, rue de Tripoli dans la commune d'Hussein Dey et à Semmar.Les dernières précipitations qui se sont abattues sur la capitale ont provoqué des inondations en bien des endroits. Des axes routiers névralgiques ont été coupés à lé circulation durant une bonne partie de la matinée d'hier, à l'instar du CW 149, qui relie l'autoroute de l'Est à la localité de Benzerga. Les eaux pluviales ont inondé la route au lieudit Harraga.Les automobilistes ont éprouvé d'énormes difficultés pour franchir la gigantesque mare d'eau qui a atteint 50 centimètres par endroits, «les voitures qui ont de la hauteur pouvaient passer tant bien que mal, mais celles qui sont basses ont dû faire demi tour», confie un automobiliste. La surface inondée par les eaux s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres sur la chaussée.Les eaux ont empêché nombre de voitures de passer. Les riverains et les propriétaires de commerces se trouvant aux abords de la route ont intervenu pour orienter les automobilistes à l'intérieur du lotissement d'habitation. «Je ne suis pas en mesure de franchir la mare d'eau, je dois par conséquent faire un grand détour à l'intérieur du lotissement de Harraga pour ressortir du côté où la route n'est pas inondée», déplore un automobiliste.Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les agents de l'APC de Bordj El Kiffan, dont dépend la localité de Harrag, se sont illustrés par leur absence. Ce sont les habitants du quartier qui, très tôt le matin, essayaient de déboucher les avaloirs pour permettre aux eaux de couler, mais en vain. «Ce problème dure depuis 30 ans. Aucun effort n'a été fourni par les responsable de l'APC pour le résoudre. Pis encore l'APC de Bordj El Kiffan a installé d'énormes ralentisseurs sur le tronçon de route. L'eau de pluie stagne entres ces monticules de bitume et ne trouve pas de voie pour s'évacuer», assure un habitant de la localité.Par ailleurs, le même problème se pose au niveau de la RN 24, dans son tronçon qui relie Bordj El Kiffan à Qahouet Chergui. Cependant, les inondations au niveau de cette route sont de moindre importance, car des travaux ont été réalisés aux abords de la cité Faïzi. Mais le problème persiste au niveau du lieu-dit Ennakhlet, où les eaux de pluie envahissent à la moindre chute. Outre les routes, l'artère principale d'Hussein Dey, en l'occurrence la rue de Tripoli, a été inondée sur plusieurs dizaines de mètres.La hauteur des eaux pluviales a atteint 50 centimètres. La circulation routière a été entravée durant plusieurs heures. Les mêmes inondations ont été constatées à Semmar, dans la commune de Ain Naâdja. Des artères principales et des tronçons de routes ont été submergés par les eaux pluviales. La circulation routière en a été considérablement affectée.Les inondations dans certaines localités de la capitale ont pris un caractère récurrent. Des solutions ont été apportées à ce problème dans des communes qui en ont longtemps souffert, notamment à Alger-Plage, dans la commune de Bordj El Bahri, ou encore à Bateau cassé (Bordj El Kiffan). Toutefois, il reste beaucoup à faire, particulièrement sur les axes routiers.



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