Algérie - A la une


Dérives criminelles
Cela s'est passé récemment en Irak : un prêtre irakien et sa femme fuyaient devant l'avancée des sanguinaires du Daech vers leur région. Par malchance, ils tombent sur un barrage de ces nouveaux fous de Dieu. Ces derniers leur demandent s'ils sont musulmans ou chrétiens. Le prêtre, malgré sa soutane, répond qu'ils sont musulmans. «Prouvez-le», lui est-il demandé. Il se met alors à lire des versets de l'Evangile en arabe. «C'est bon, vous n'êtes pas chrétiens» et ils les laissent partir.Autre lieu, autre scène : des éléments de Boko Haram arrêtent, au Nigeria, un jeune Noir. Ils l'interrogent pour savoir s'il est musulman. Il répond affirmativement, mais il lui est encore demandé de le démontrer. «Salam alikoum !» répond-il. Ils le laissent s'en aller. Il était chrétien.La sortie du film L'Oranais a été un prétexte pour les salafistes et les intolérants en tout genre pour exprimer leur haine pour le genre humain.Un certain Chemseddine, autoproclamé cheikh, qui déverse régulièrement son fiel sur une chaîne de télé, a sauté sur l'occasion pour appeler carrément au meurtre, rappelant certains télévangélistes américains, qui ont déclaré la guerre totale à l'islam. Avec son discours sur la guerre de Libération, il est clairement apparu qu'on avait affaire à un inculte et à un imposteur, qui a fait de la religion son fonds de commerce et qui ne sait rien des hommes qui ont fait la Révolution.Ce sont toutes ces dérives auxquelles vient s'attaquer l'actuel ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa. Il est Algérien. Il sait très bien le mal que des aventuriers politiques, comme les gens du FIS et leurs mercenaires, ont fait à l'islam et à la religion, pour laquelle la majorité d'entre eux n'avaient que des connaissances superficielles. Comme ce «cheikh» d'Al Azhar qui recommande à un homme, qui travaille dans le même bureau qu'une femme, de la téter cinq fois par jour pour qu'il n'y ait pas d'adultère. Il n'a jamais été sanctionné par sa hiérarchie.Le ministre a interdit la vente, durant le SILA, de livres dits religieux ; il s'explique : «Nous n'allons pas autoriser la propagation des idées qui conduiront à la violence et à l'effusion de sang», précisant qu'il n'y a pas lieu d'accepter «les livres qui véhiculent des visions erronées de l'islam et qui font l'apologie de personnes bien précises».C'est un discours courageux et limpide comme nous n'en avons pas entendu depuis longtemps. Il barre le chemin à tous ceux qui veulent nuire à la stabilité de l'Algérie, comme le wahhabisme par exemple, qui a longtemps financé le terrorisme dans notre pays, occasionnant des dégâts que l'Algérie n'a pas terminé de réparer. De ce fait, il est très important de soutenir ce ministre qui travaille pour que les Algériens suivent «l'islam de Tlemcen, de Béjaïa et du Touat».







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