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Démolition de kiosques pour utilité publique



Démolition de kiosques pour utilité publique
Les citoyens concernés dénoncent une décision arbitraire qui dénie leur droit juridique.Trois kiosques attribués légalement par les autorités locales, dont deux ont été démolis pour «améliorer le cadre de vie du citoyen», font l'objet d'un sérieux litige qui oppose deux citoyens à l'APC d'El Biar (Alger).Ces kiosques, situés sur le boulevard du 11-Décembre 1960, construits en toute légalité en 1985, selon les plans même établis par l'APC d'El Biar, sont la propriété de Mohamed Messaoud Guendouze, (kiosque n° 1) et Slimane Bouroucha, (kiosques 2 et 3). Ce dernier les a acquis auprès d'un précédent attributaire du nom de Meziane Benzine lequel les détient de Boualem Bouraouia, tous deux anciens moudjahidine. Les citoyens Guendouze et Bouroucha, se sont déplacés samedi à notre journal pour exposer le litige qui les oppose à l'APC d'El Biar. Selon eux, «aucun motif officiel ne leur a été transmis» avant la démolition pour élargir le boulevard du 11-Décembre 1960. Le chef de projet au Val d'Hydra a été contacté par les plaignants auxquels il a été assuré que «selon le plan, les kiosques ne seraient pas touchés, hormis une frange maximale de 2 mètres le long du jardin». Le président de l'APC contacté à son tour, aurait indiqué selon eux, que «l'ordre de démolition concernait «une vingtaine de kiosques construits illicitement» alors que les trois bâtisses ont été indûment incluses. L'opération a été menée, selon les deux plaignants, sous la surveillance de trois ou quatre policiers. Le chef de service de la Dtpw contacté à son tour a expliqué, selon les deux citoyens, que la démolition a été ordonnée pour «récupérer (d'abord) les assiettes foncières pour ensuite étudier le problème». Les plaignants disent qu'ils «n'ont pas les moyens de saisir la justice quand on sait que le dernier des avocats exige 50.000 DA» alors que la pension mensuelle de l'un d'eux ne dépasse guère 25.000 DA. En dernier ressort, un appel a été lancé au Conseil d'Etat afin qu'il désigne un expert pour déterminer la position juridique et topographique des lieux pendant que le wali délégué de Bouzaréah souligne que le «wali est souverain» dans ses décisions.Au moment de l'impression de cet article, il n'a pas été possible de joindre par la voie du standard, le président de l'APC d'El Biar, Abdellaoui Mohamed, pour publier la version des autorités locales. M. Rachid, secrétaire général de l'APC s'est contenté de nous renvoyer auprès du P/APC.







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