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Le férus de théorie du complot ont depuis longtemps proclamés via des vidéos de sensibilisation Youtube et sur des forums à longs posts passionnés, la menace qui plane sur nous en nous inscrivant sur les réseaux sociaux ou tout simplement en entrant des recherches ou en sauvegardant des données. Pourtant, il y'a quelques jours un immense scandale éclate mettant sous les feux des projecteurs : l'immense et inébranlable Facebook, le réseau social à 2,13 milliards d'utilisateurs actifs.Inutile de refaire un topo ni un schéma de l'enquête qui met en émoi la scène politique américaine, et la totalité du web connecté : Le réseau social créé par Mark Zuckerberg affronte l'une des pires crises de son histoire. La société britannique Cambridge Analytica est soupçonnée d'avoir siphonné les données personnelles de dizaines de millions d'Américains sur Facebook, par l'intermédiaire d'un sous-traitant. Ce sont des révélations du Guardian et du New York Times qui mettent en cause cette entreprise, qui a, par ailleurs, joué un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle de Donald Trump.
L'affaire Cambridge Analytica est rapidement devenue une affaire Facebook après la découverte qu'en 2015 Facebook autorisait cette collecte de données. Le réseau social est accusé de ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses utilisateurs.
Quels sont les enjeux de ce scandale ' Quelles en sont les conséquences pour la firme, et pour nos données '
Pourquoi pointer du doigt Facebook comme le grand méchant loup d'internet ' Lorsqu'on scroll Instagram, Twitter notre fil d'actualité en somme on a fait à une inombrables ribambelles de publicités qui proposent des produits qui nous conviennent et qui s'approchent le plus possible de nos centres d'intérêts, dû principalement à : nos recherches, " nos j'aime" etc . Ce n'est pas un joyeux hasard mais tout simplement des algorithmes informatiques qui étudient et collectent vos données pour promouvoir les produits des sociétés partenaires de ces mêmes réseaux sociaux qu'on consulte assidument et régulièrement depuis bien une bonne dizaine d'années maintenant.
Mark Zuckerberg a déclaré publiquement je cite : " Notre principal devoir, c'est de protéger els donnés des utilisateurs " Si le scandale a éclaté, car la firme en a connu plusieurs ces dernières années c'est qu'il y'a un contexte assez particulier : Facebook est accusé d'avoir laisser se propager la propagande russe par l'Europe et les Etats-Unis, et de ne pas lutter suffisamment contre les fausses informations. La société a donc très peur que les accusations liés à la présidentielle américaine de 2016 rejoignant ce scandale de donnés personnels.
Le problème en soi ce n'est pas la fuite massive des utilisateurs, comme peuvent en témoigner plusieurs hashtag : #deleteFacebook et autre twitt qui pousse les gens à supprimer leurs comptes et délaisser la plateforme. Le véritable problème, se concentre en la pression politique considérable et sans précédent qui s'est abattu sur le réseau social. On peut récolter plusieurs témoignages, Vera Jourovà commissaire européenne de la justice a dit : " Cette affaire nous permet d'ouvrir les yeux ", Theresa May Première ministre du Royaume uni n'a pas tardé à surenchérir " Les gens doivent avoir confiance, sur la manière dont leurs données personnelles sont utilisés, et J'attends de Facebook, Cambridge Analctyca et toutes les organisations impliqués de collaborer complètement aux enquêtes qui sont mises en place "
En soi, ce problème qu'affronte Facebook est a la fois un problème majeur pour nous mais aussi pour la démocratie, Cela montre la limite de la collecte massive de données, qui sont détournés et utilisés à l'instar de leur but initial comme pour la campagne électorale, en mettant en place une propagande visé et ciblé ce qui peut radicalement changer la donne.

Camelia BOURAHLA

Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC)


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