Dégradation poussée de l’environnement

Les habitants de Cap Falcon tirent la sonnette d’alarme Selon des habitants de Cap Falcon, la dégradation du cadre de vie a atteint l’intolérable. Dans cette localité, relevant sur le plan administratif de la commune d’Aïn El-Türck, les clignotants sont au rouge et l’on craint pour la santé des gens en raison des fortes émanations et des fumées toxiques en provenance de l’immense décharge, toute proche. Pour ne pas mettre leur vie en danger, les riverains se cloîtrent hermétiquement chez-eux en cette période de grandes chaleurs. Cependant, une fois leurs enfants libérés et les lieux étant sans cesse fréquentés par des bolides, ils sont exposés aux dangers de la route. Ici, les fumés constituant un écran épais, la visibilité s’en trouve réduite d’où la fréquence des accidents de la circulation. Face à cette situation, nos interlocuteurs assurent que les autorités locales ont été saisies mais qu’elles n’ont jamais rien fait pour y remédier. D’autre part, la décharge publique attirant chiens, chats, rats et autres bêtes, les dangers pour les riverains ainsi que pour les estivants sont bien réels et les craintes amplement justifiées. Comme résultat de cette inexorable descente aux enfers, c’est le secteur du tourisme qui est le plus pénalisé. A ce sujet, des investisseurs avouent qu’ils se trouvent sur le point de faire faillite après la désertion de la plus grande partie de leur clientèle qui leur préfère les autres complexes, moins pollués . S’agissant de l’environnement, des acteurs du mouvement associatif s’interrogent sur le sort des 43 milliards de centimes alloués par la direction de l’Environnement à la délocalisation de la décharge publique et à la création d’un centre d’enfouissement technique à El-Ançor. Lancés en 2006, les travaux devaient durer 18 mois. Boualia R. & N.M.