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Décès d'Ebossé
La population de Tizi-Ouzou est profondément consternée par la mort d'Albert Ebossé, joueur camerounais de la JS Kabylie, survenue suite à une blessure qui lui a été causée à la tête par un projectile lancé des gradins, samedi soir à la fin du match JSK-USM Alger (1-2). "Je suis encore sous le choc suite à ce drame qui a frappé le meilleur buteur du championnat national de football de la saison passée, acteur principal de la deuxième place arrachée par la JSK, qualificative à la champion's ligue africaine à laquelle il avait hâte de prendre part, pour procurer des moments de joie aux supporters des Canaris, selon les termes de l'entretien qu'il a accordé, juste avant sa mort à la presse spécialisée", a déclaré à l'APS Lyes Aouiche, journaliste sportif, rencontré dimanche au Chu de Tizi-Ouzou."Je garderai du défunt l'image d'un joueur qui a toujours mouillé son maillot pour honorer les couleurs de la JSK. C'est une fin cruelle et inimaginable de la coqueluche des supporters des Vert et Jaunes qui l'ont vite adopté. D'ailleurs, ce généreux enfant de l'Afrique qui ne lésinait pas sur l'effort pour honorer son contrat, le leur rendait bien en se mettant même à apprendre le kabyle", témoigne encore le journaliste.Le secrétaire général de la ligue de wilaya du football, Salem Klari estime, quant à lui, que "la ligne rouge est franchie". "Il y a eu mort d'homme dans un stade où le fair-play est censé triompher sur toutes autres considérations.Pour qu'il n'y est jamais plus ça, ce drame doit interpeller les instances concernées pour sévir, quitte à aller s'il le faut jusqu'à la suspension du championnat national, le temps de trouver des solutions aux scènes de violence survenant sur nos stades", a-t-il observé."N'étant plus de ce monde, Ebossé ne prendra jamais sa petite fille dans ses bras, née il y a à peine deux jours dans le lointain Cameroun", a déploré M. Klari.Lahcène Aziz, ancien président du Comité des supporters de la JSK, insiste aussi pour des mesures de prévention de la violence dans les stades, tel que "l'installation des caméras de surveillance et le renforcement des forces de l'ordre". Impressionné par le déluge de projectiles qui se sont abattus sur la pelouse lors de cette rencontre tragique, l'interlocuteur s'est interrogé sur la provenance de ces projectiles dans un lieu, "devant être soumis à une stricte surveillance, d'autant plus que les scènes de violence ne sont pas rares sur nos stades", a-t-il souligné.Devenu une scène de crime où la Police s'affaire à faire son travail d'investigation, le stade du 1er-novembre est demeuré fermé au public, a-t-on constaté dans la journée du dimanche."Lâche, scandaleux, terrifiant, abominable. Un crime bête et gratuit?" sont, entre autres, les qualificatifs revenant souvent dans les discussions sur les places publiques de Tizi-Ouzou, pour exprimer la condamnation de cet acte criminel.Suite à ce douloureux événement, le wali de Tizi Ouzou a assuré l'opinion publique, dans un communiqué, " (?)de la mobilisation des services compétents pour que toute la lumière soit faite sur cet acte condamnable, d'arrêter les auteurs et de procéder à leur traduction devant la juridiction compétente".





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