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DÉBUT DU BAC DEMAIN
Les épreuves du baccalauréat 2016 débutent demain. Environ 818 518 élèves (contre 850 000 en 2015) concourront à cet examen. Parmi eux, 268 221 se présenteront en candidats libres.Younès Djama - Alger (Le Soir) - Depuis que le phénomène de la triche est devenu monnaie courante durant cet examen, le ministère de l'Education multiplie les mises en garde et les admonestations à l'encontre des élèves fraudeurs.Pour cette année, on annonce une série de mesures qualifiées de rigoureuses, de concert entre les services de sécurité et le ministère de la Poste et des TIC, pour contrer toute tentative de fraude aux épreuves du baccalauréat.La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, s'est réunie récemment avec les ministères de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, et de la Défense nationale représentée par la Gendarmerie nationale, avec pour ordre du jour l'examen des détails techniques liés aux examens officiels, notamment le baccalauréat. Les candidats fraudeurs encourent en cas de triche avérée notamment à l'aide d'un téléphone portable, l'exclusion pour une durée de cinq ans. Et quand bien même le candidat ne l'utilise pas (téléphone portable), cela représente tout de même une tentative de fraude aux yeux du ministère de l'Education.Pour éliminer tout risque de tricherie, les services du ministère de l'Education prévoient, entre autres mesures, d'équiper les centres d'examen de moyens permettant de détecter tout dispositif électronique servant à entrer en contact avec l'extérieur.La possibilité de couper le réseau de téléphonie mobile durant les épreuves a été posée, cependant cette option n'a pas été possible puisque la question relève des libertés individuelles.On évoque même la mise en place d'une cellule dotée d'équipements de haute technologie qui aura pour mission, tout au long de la période des épreuves, de signaler toute éventuelle tentative de fraude.L'interdiction de l'introduction de téléphones portables dans les classes d'examen concerne non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) tant pour les épreuves des examens du BEM que du baccalauréat. L'épreuve de cette année 2016 intervient aussi en pleine polémique autour de la proposition de l'enseignement des langues maternelles, et des nouveaux programmes dont l'élaboration aurait été confiée à des experts français. Ce qui s'est révélé complètement faux et la ministre du secteur a dû s'expliquer plus d'une fois à ce sujet.«L'aspect positif, c'est que nous sommes passés d'une démarche de programme basée sur des contenus matière par matière, à une démarche de curriculum qui prend en ligne de compte non seulement les savoirs et les matières mais également les méthodes et les outils, l'évaluation et la formation qui doivent obligatoirement accompagner la mise en œuvre de ce programme», a expliqué Mme Benghebrit.Des programmes élaborés par des experts nationaux spécialisés regroupant des professeurs d'université, des inspecteurs et surtout des enseignants. «Depuis janvier 2015, nous sommes dans cette entreprise de formation. Près de 500 cadres ont été formés. Nous avons donné la priorité pour les 1re et 2e années primaires et la 1re année de collège parce que c'est à ce niveau-là que les manuels scolaires vont être mis en œuvre en 2016-2017», observe la ministre.


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