Algérie - A la une

Débrayage, sit-in, blocages de routes et APC



Débrayage, sit-in, blocages de routes et APC
La ritournelle reprend de plus belle à Béjaïa. Pour la deuxième journée consécutive, quatre actions de rue se sont faites au grand jour avec leurs conséquences sur la vie de tous les jours.Deux jours de grève et un rassemblement devant le siège de la direction de l'éducation suivi d'une marche ont été l'oeuvre du Cnapeste, qui réitère son exigence sur «l'urgence d'assainir totalement les différentes situations conflictuelles qui affectent depuis longtemps l'atmosphère de travail au sein du secteur».Les grévistes réclament «le règlement de toutes les situations administratives pendantes, dont celle de plus d'une dizaine d'enseignants des trois paliers menacés de radiation, la régularisation concrète et définitive des situations financières en instance de tous les enseignantes et enseignants contractuels, stagiaires ou titulaires, il s'agit des salaires, primes, échelons, différents rappels et ponctions à tort.Il en est de même pour le déblocage immédiat des 2039 dossiers des départs en retraite en attente de régularisation. Le Cnapeste n'a pas manqué de dénoncer «la gestion opaque et clientéliste des oeuvres sociales» et a condamné avec vigueur «la dilapidation de l'argent des travailleurs» et a mis en garde et la commission de wilaya des oeuvres sociales et la direction de l'éducation sur «ces graves dépassements et détournements».De son côté, la Fédération de l'enseignement supérieur affiliée au Snapap a observé, hier, un rassemblement devant le siège de la wilaya pour dénoncer les «entraves à l'exercice syndical et le non-respect des libertés syndicales par la DOU». Le coordinateur relève plusieurs dossiers non réglés dont «les promotions, les affectations abusives des syndicats, les ponctions sur salaire, les formations, etc.». Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) a organisé lui aussi un rassemblement devant le siège de la direction de l'éducation pour dénoncer «les pratiques malsaines de leur tutelle, dont «des affectations en catimini, sans la participation des membres de la commission paritaire». Par ailleurs, les habitants du village Taourirt Djedida ont bloqué hier le siège de l'APC d'Aït R'zine pour exiger «l'alimentation de leurs foyers en eau potable qui manque depuis de très longs mois».
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)