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De quoi débattront les partis'


De quoi débattront les partis'
Les thèmes de campagne ne manqueront pas aux ténors des formations politiques à l'occasion des prochaines élections législatives et locales.Arriveront-ils à surprendre un électorat de plus en plus difficile à séduire' Les rangs des abstentionnistes n'ont cessé de grossir ces dernières années au point d'en faire une majorité. Comment les convaincre de se rendre aux urnes pour tenter d'inverser cette tendance' Les thèmes de campagne ne manqueront pas aux ténors des formations politiques à l'occasion des prochaines élections législatives et locales pour battre en brèche la domination sans partage du Front de libération nationale. Dégringolade des prix du pétrole, logements, chômage, retraites, pouvoir d'achat...Des sujets qui continuent d'occuper la scène politique et la rue algériennes au même titre d'ailleurs que les polémiques suscitées par la réforme de l'école qui ont donné l'occasion à la mouvance islamiste de tirer à boulets rouges sur la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. L'opportunité leur sera offerte pour remettre sur le tapis une question dont ils ont fait leur cheval de bataille. Cette éventuelle offensive aura-t-elle un goût de soufre où sera-t-elle plus mesurée' Les paris sont ouverts...Bâtir une école intelligente n'est cependant pas le seul défi que l'Algérie s'est fixée. Elle aura à mettre en oeuvre un nouveau modèle de croissance économique pour sortir de sa dépendance aux exportations d'hydrocarbures et de son pétrole, particulièrement, dont les cours se sont effondrés. Au point de mettre en difficulté sa trésorerie. Une conjoncture qui n'a cependant pas remis en question les grands projets d'ordre social tels que la construction de logements qui consiste à résoudre la crise de l'habitat comme à été préservée la subvention des prix de certains produits de première nécessité (pain, lait...). La cohésion sociale est une des préoccupations essentielles du gouvernement. L'opposition brandit la menace qui pèse sur elle à travers, notamment, la crise financière provoquée par la dégringolade des cours de l'or noir. Une conjoncture minimisée par les rapports du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui ont souligné la bonne résistance de l'économie nationale à cette situation. Une opportunité que la première force politique du pays présente en force au sein du gouvernement n'a étrangement pas su capitaliser. Secoué par un schisme chronique le Front de libération nationale donne plutôt l'impression d'avoir opté pour l'invective. Une position qui n'est pas faite pour lui attirer les bonnes grâces de citoyens que le quotidien situe loin de ces querelles de chapelles, voire de règlements de comptes personnels. C'est dans cette ambiance que le Rassemblement pour la culture et la démocratie a décidé d'entrer en lice après avoir opté pour la politique de la chaise vide en attendant la descente officielle dans l'arène des formations politiques (RND,FFS, Parti des travailleurs, FNA...) habituées à ces rendez-vous électoraux (législatives, APC/APW). Toutes partiront avec la ferme intention de contester le leadership de l'ex-parti unique. Il leur faudra pour cela convaincre les Algériens du bien-fondé de leurs propositions pour améliorer leur cadre de vie. Une autre paire de manche. Le temps du chèque en blanc est révolu.


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