Algérie - A la une

De la viande bovine douteuse à bon marché sur les étals



L'abattage clandestin a pris des proportions inquiétantes, voire alarmantes. Un constat que tout le monde partage. Ils sont de plus en plus nombreux ces abattoirs clandestins qui échappent, faut-il le reconnaître, au contrôle des services vétérinaires de la wilaya et de ceux de la DCP, entre autres. Un problème que certains ont tendance à banaliser. Pour preuve, les propriétaires de ces abattoirs "illégaux" continuent de commercialiser leurs viandes au vu et au su de tout le monde. Il suffit, d'ailleurs, de faire une virée du côté d'El Homr, à titre indicatif, pour se rendre compte de la gravité de la situation. De la viande bovine, notamment, qui n'est surtout pas estampillée, cédée à des mêmes prix qu'on trouve aux marchés agréés par l'état, 1200 DA le kg, voire plus. Quant à la viande hachée, elle est vendue à des prix quatre fois moins chère que chez les bouchers de la ville. Idem pour la volaille. Des poulets égorgés et déplumés dans des conditions d'hygiène, le moins que l'on puisse dire, ahurissantes. Et le hic dans cette histoire d'abattage clandestin, le citoyen continue d'acheter ou plutôt de consommer une viande dont l'origine est plus que douteuse. Et ce n'est certainement pas une simple opération de contrôle de routine suivie d'un PV de fermeture d'un mois, et même plus, qui va régler, le problème de ces abattoirs clandestins qui poussent comme des champignons, selon les dires d'une source de la direction du commerce. Ce dernier, qui reconnaît que la situation est vraiment préoccupante, estime, tout de même, que la solution à cette problématique existe toujours. Elle consiste, selon lui, à multiplier, d'une part, les opérations de contrôle, et d'autre part, à prendre des mesures plus fermes, en termes de sanctions, contre ces énergumènes qui ne se soucient guère, ni des conditions d'hygiène ni des conséquences de leur activité illégale sur la santé du citoyen. Celui-ci a lui aussi, certainement, sa part de responsabilité dans cette commercialisation de ces viandes d'origine douteuse. Faut-il qu'une catastrophe surgisse pour intervenir et mettre définitivement un terme à cette affaire d'abattage clandestin ' La question demeure, en effet, posée.E. Yacine
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)