De l'amiante dans des établissements scolaires

Faisant suite à la rumeur qui a défrayé la chronique, à Aïn Témouchent, au sujet de l'amiante contenue dans les matériaux de construction utilisés dans l'édification des établissements scolaires et provoquant des maladies dangereuses, des experts italiens sont sur le terrain pour mener des investigations poussées.Sollicités par la direction de l'Environnement de la wilaya, sous la houlette du chef de l'exécutif, les enquêteurs italiens ont déjà entamé des recherches dans les établissements éducatifs à travers la wilaya. Cette préoccupation écologique de l'amiante a été exposée également au ministre de l'Education lors de sa dernière visite, a déclaré, hier, Mme Hedayat Hirèche, la directrice de l'Education, au cours d'un point de presse. Selon la conférencière, au total 11 établissements scolaires sont concernés, 1 lycée, 10 CEM et des classes dans 3 écoles primaires.Certains d'entre eux ont été érigés durant l'ère coloniale.En première phase, 7 établissements ont fait objet d'expertise, au niveau du CEM El Ouriachi et du Lycée Idriss El Afifi d'Aïn Témouchent et le CEM Seddik Benyahia d'Aïn Tolba. Les experts ont affirmé qu'il n'y a aucun danger pour la santé humaine provoqué par la matière d'amiante. Et pourtant, il a été largement véhiculé que l'amiante est cancérigène et aurait affecté quelques personnes au lycée Idriss El Affifi. La même conclusion a sanctionné les recherches dans un magasin au CEM Boussaid Aicha, un bloc administratif au CEM Fatima Rahmania d'Aïn Témouchent.Les experts se sont rendus ensuite dans la ville de Bénisaf pour inspecter le mur de l'enceinte extérieure du CEM Inal Sid Ahmed et un autre local au CEM Emir Abdelkader.C'est ainsi que pour éliminer toute polémique et taire toutes les langues, les enquêteurs ont prélevé des échantillons pour effectuer des analyses dans leurs laboratoires spéciaux à l'étranger. Par ailleurs, et dans une deuxième phase, l'expertise se poursuivra dans quatre autres établissements et classes d'écoles primaires.Une première conclusion s'impose après l'enquête préliminaire des Italiens : la responsable du secteur de l'Education a déclaré que toutes les rumeurs et les craintes se sont avérées nulles et non fondées.