Algérie - A la une

De grands déficits enregistrés


De grands déficits enregistrés
Les mosquées à Mila sont loin d'être correctement encadrées. Plus de la moitié de ces établissements, qui relèvent du secteur des Affaires religieuses, n'ont toujours pas d'imam.Selon les chiffres officiels, le secteur dispose de 497 employés, alors que le nombre de postes disponibles est de l'ordre de 1 388, soit un déficit de 1 040 employés, ce qui représente 62%. Aussi, le secteur recourt régulièrement aux contractuels du pré-emploi pour couvrir une partie de ses besoins en encadrement des mosquées. Actuellement, en sus des 497 employés permanents, la direction du secteur emploie pas moins de 351 contractuels. Le reste des établissements religieux est couvert par des bénévoles. Le secteur est vraiment démuni à Mila et nécessite une action à la mesure du mal pour le sortir de l'ornière où il dépérit depuis de longues années. «La majorité des mosquées de la région est encadrée par des jeunes du pré-emploi ou des volontaires, autrement dit des personnes qui n'ont aucune formation spécialisée. C'est inacceptable, surtout par les temps qui courent, où ces établissements font l'objet de toutes les convoitises», dira notre source. Signalons par ailleurs que le secteur des affaires religieuses, engagé dans un programme d'extension de son patrimoine depuis quelques années, pilote actuellement 106 projets de construction de nouvelles mosquées, dont 54 sont lancés et 52 inscrits. Il est à souligner enfin qu'en matière de collecte des dons de la zakat, Mila se trouve parmi les dix premières wilayas du pays, avec 2,154 milliards de centimes collectés.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)