Algérie - FIAC : Festival International de l'Art Contemporain

D’Alger Noureddine Benhamed, ouvre sa parenthèse au 7 e Festival international de l'art contemporain (FIAC)



Le Musée d' Art moderne d'Alger (Mama) a connu l’ouverture de son festival international d’art contemporain dans sa 7e édition en présence du ministre de la culture Azeddine Mihoubi. De prime à bord cette édition a paru plus discrète et plus fade que celle de l’édition 2014 où strass et fanfares ont animé l’ouverture avec la participation de quelques troublions de l’art qui ont marqués les esprits comme l’Algérien Walid Bouchouchi avec sa boite à 'Chitta' et le néerlandais Johann Van Der Schiff Algiers et ses Punching Bags avec un design à la fois provocateur et palpitant.

 

 

 

De prime à bord j’ai dit, car de près l’édition de cette année ne risque pas de vous décevoir avec la participation de pas moins de 17 plasticiens algériens et étrangers issus de 9 pays dont la Grèce, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Maroc, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Congo.

 

Intitulée 'parenthèse' chaque artiste y est allé de son talent et de son imagination lors d'une résidence organisée à Alger du 22 novembre au 10 décembre 2015, utilisant pour chacun les matériaux et l’inspiration puisés sur place. Nos artistes algériens n’ont rien à envier aux autres, Boualem Cherif, Mohamed Skender, Mohamed Reda Skander, Slimane Ould Mohand, Kamel Yahiaoui et Noureddine Benhamed ont tous été à la hauteur d’un tel défi et leurs œuvres ont fait l’objet de curiosité du public présent.

 

 

 

Du haut de ses 31 ans Noureddine Benhamed s’est illustré encore une fois par des peintures sur carton ayant pour titre « A la croisée des chemins » représentant l’avenir d’un jeune de 20 ans qui se joue comme une lancée de dés jetés au hasard et où son sort est mis en jeu. Une représentation surréaliste mais hélas Ô combien d’actualité pour un jeune d’aujourd’hui qui voit ses rêves et ses ambitions conditionnées par mille et une contraintes.

 

 

BIO EXPRESS :

Noureddine BENHAMED est né à Tlemcen en 1984. Il est plasticien diplômé de l’école régionale des beaux arts d’Oran en 2007.

Peintre et cinéaste, Noureddine est passionné par le monde de l’image. Il réalise des courts métrages (fictions) mais aussi des documentaires pour le compte de la télévision algérienne. Il excelle dans la créativité : déconstruit et reconstruit les formes, son domaine de prédilection est celui de l’accessoiriste et de décorateur ensemblier.

« Préparer les décors c’est entretenir de prés ou de loin les arts visuels » nous dit-il.

La peinture est pour Noureddine un moyen de désemplir ce qui le préoccupe : ses joies et ses peines.

Quelque fois, il entre en transe comme pour justifier son art avec lequel il fait corps. Cette fusion ne fait que renforcer la sincérité de l’artiste qui répondra aux questionnements de son public par : « Cette œuvre ne m’appartient plus, libre à vous de la traduire. Je n’ai pas le droit de restreindre votre capacité à voir ou à entrevoir votre propre monde au sein du mien, projetez-vous ».

Ses peintures sont aussi le fruit de réflexion, de recherche et de constante mutation de l’ère actuelle. La démarche humaine de Noureddine est visuelle, son œuvre traduit la réalité intérieure d’un être déchiré. Il est en quête de nouvelles expériences grâce auxquelles il confirme et partage sa vision de la vie ou simplement de sa vie. (Fragments du texte de Wassila Benhadji).  

 

Interview de Noureddine Benhamed par Canal Algérie







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