Algérie - A la une

Cycle de protestations à Tizi Ouzou


Cycle de protestations à Tizi Ouzou
Les cours de la présente année universitaire ont à peine commencé. L'UMMTO est entrée dans des perturbations qui risquent de durer.Les enseignants de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou sont entrés dans un cycle de protestations depuis hier. Le CNES, syndicat de l'enseignement supérieur, a décidé d'organiser deux journées de protestation (hier et aujourd'hui) et deux autres dimanche et lundi prochains. Ces actions, a indiqué le syndicat, seront suivies de «sit-in devant le rectorat, l'envoi d'une délégation auprès du recteur de l'université pour la remise d'une plate forme de revendication et d'une demande d'audience au wali de Tizi Ouzou».Pour donner une étendue nationale à ses revendications, le syndicat «demande la tenue d'un conseil national du CNES en urgence pour le traitement des problèmes multiples dans lesquels pataugent l'université algérienne et la mise en œuvre d'un programme d'action d'envergure nationale». Outre les revendications d'ordre socioprofessionnel (logement, revalorisation des salaires et de l'expérience professionnelle), les enseignants de l'université Mouloud Mammeri soulèvent des problèmes pédagogiques qui pourrissent la vie universitaire, après la mise en place du système LMD. Ainsi, revendique-t-on «l'alignement du Magister sur le doctorat LMD et la suppression de l'habilitation universitaire pour le doctorat es-sciences».L'université Mouloud Mammeri qui compte plus de 50 000 étudiants qui fréquentent neuf facultés éclatées sur plusieurs sites connait des problèmes liés à la gestion et à l'organisation. L'exploitation et l'aménagement des espaces externes n'ont pas évolué depuis l'ouverture du centre universitaire dans la années 1970. La situation est flagrante notamment au campus de Hasnaoua. Aussi, le syndicat, revendique-t-il «la prise en charge des travaux de réfection des routes et des trottoirs aux abords et à l'intérieur des campus, la réfection des réseaux de gaz et d'eau potable du campus de bastos et de celui de Tamda».Affligeante revendication est «le remplacement de tous les tableaux à craie par des tableaux blancs à marqueur dans tous les locaux pédagogiques à travers tous les campus». Quasiment, toutes les écoles primaires (des milliers) en sont pourtant pourvues.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)