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Culture
Un très bon travail a été effectué dans cette salle déjà rénovée mais qui a longtemps souffert de la qualité très médiocre de ses équipements dont l'écran et, surtout, le système de sonorisation resté archaïque.Aujourd'hui, la cinémathèque est désormais dotée d'un projecteur numérique DCP (digital cinema package) de dernière génération et d'un système dolby pour un confort maximal des yeux et des oreilles des spectateurs.Avec un design moderne qui a concerné, notamment, son hall d'entrée et dont l'image est rehaussée par un lustre sous forme de pellicule argentique comme symbole, le résultat est époustouflant. «Ce nouveau système de projection a été installé uniquement à Oran et Mascara, les deux villes qui ont pris l'initiative», précise Toumiat Abdelghani Nabil du groupe éponyme qui est le représentant de la marque italienne Cinemeccanica Milano (fondée en 1920 à Milan), spécialisée dans l'équipement de projection cinématographique. «Une salle comme Ibn Khaldoun à Alger se retrouve souvent à louer un matériel pour la somme de 500 000 DA quotidienne alors que, pour le coût d'une dizaine de jours, elle peut acquérir son propre équipement», explique le même DG qui a déjà travaillé, mais pas forcément pour ce nouvel équipement, dans plusieurs villes du pays autant à l'Est qu'au Centre comme à Khenchela ou Tizi Ouzou.En tout cas, aujourd'hui, la cinémathèque d'Oran peut accueillir sans complexe les films programmés au festival du film arabe (FOFA). Aussi, à condition d'installer un écran adéquat, le matériel est extensible pour une projection 3D.Il faut savoir, qu'auparavant, plusieurs cinéastes se sont plaints de la vétusté des équipements qui déteignent sur la qualité de leurs ?uvres. Plus d'excuses! «Si la qualité de l'image ou du son est mauvaise, c'est que le support ou l'enregistrement laisse à désirer», rassure M. Toumiat, déjà sollicité pour intervenir à Constantine en prévision de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe». «J'ai refusé, dit-il, de travailler dans les conditions qui m'ont été imposées, c'est-à-dire livrer les projets dans un délai de deux mois.Ce n'est pas réaliste car il faut tenir compte des travaux de maçonnerie qui sont à la charge d'autres entreprises mais surtout du degré de vétusté des salles qui exigent beaucoup plus de temps».Ce détail pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi le festival du film arabe n'a finalement pas été délocalisé dans la ville des ponts suspendus comme cela a été annoncé auparavant. Il se tiendra donc bel et bien à Oran où d'autres travaux sont entrain d'être effectués comme, hormis la réfection des trottoirs, le lifting du hall d'entrée de la salle Es-Saada (ex- Colisée) réservée habituellement pour les projections secondaires des films sélectionnés ou ceux programmés hors compétition.




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