CSC 0 - CAB 0 A mettre aux oubliettes

Très attendues, les retrouvailles entre Constantinois et Batnéens se sontfinalement déroulées dans l'indifférence la plus totale et ce, en raison duhuis clos. Jouée sur un air de revanche, la partie revêtait un cachetparticulier et seule la victoire comptait pour bien débuter l'entame duchampionnat.Ayant connu des fortunes diverses durant l'inter saison, les pronosticsdonnaient favori le CAB qui s'était bien préparé tout en étoffant son effectif.A l'opposé, le CSC, en butte à une crise multidimensionnelle, accusait un grandretard dans la préparation et appréhendait cette confrontation. Sur le terrain,les données furent autres car les Constantinois très conscients de leurslacunes se devaient de réagir pour contrer leurs adversaires. Présents danstous les duels et opérant un marquage strict sur le porteur du ballon, lescamarades de Sedrati s'offrirent de nombreuses occasions notamment aux 1', 17',65', 72' et 75' par Saibi, Nasri et Farès El-Aouni à deux reprises, maispéchèrent par manque de réalisme. Côté cabiste, la tactique adoptée par lestaff technique ne fut pas convaincante car à aucun moment cette formation desAurès n'a pu faire étalage de son savoir-faire, à l'exception des troistentatives menées tour à tour par Bakha à la 15', suivies de Ouichaoui à la 39'et de Bourahli à la 87' et dont le tir percutera le poteau droit du gardienBenmoussa. En somme une rencontre qui n'a pas tenu ses promesses et qui s'estjouée sous une chaleur suffocante. Néanmoins une mention spéciale est àaccorder aux poulains du coach Rachid Mehimdet qui, en dépit de toutes lesdifficultés vécues ces derniers temps et bien que privés de cinq titulaires,Medjoudj, Belgherbi, Keraguel et Zouaghi, ont tenu la dragée haute auxBatnéens, ce qui augure de belles perspectives pour les journées à venir. Quantau CAB, il nous a laissés sur notre faim et l'entraîneur Ameur Djamil est tenude revoir sa copie.