CRT

Les Témouchentois férus du football ne cessent de parler de l'éclatante victoire de l'Entente de Sétif lors de la finale de la coupe des clubs champions d'Afrique disputée le 1er novembre 2014. Les fans du CRTémouchent citent l'ESS comme exemple pour ressusciter leur cher club. Pour eux, l'ESS a réalisé un exploit dans l'histoire du football.A l'échelle nationale, l'ESS est le premier club algérien à avoir décroché ce titre africain dans sa nouvelle appellation. Il s'est inscrit dans le palmarès des champions africains. Il est devenu un club envié et a admiré. A Ain Témouchent, la leçon qu'ont retenue les fans du CRT et ont souhaité qu'elle serve d'exemple aux dirigeants du club, aux responsables et aux élus pour redorer son blason.Seul le travail méthodique et le sérieux qui paient. Partant d'une modeste équipe composée de jeunes joueurs du cru sans grande expérience, ni réputation tels que Belamiri, Khedairia, Benyettou et autres. Madoui, un entraineur de 37 ans, sans jamais avoir commandé techniquement tout seul un club de football de première ligue professionnelle a réussi à former une équipe compétitive sérieuse et disciplinée.L'autre facteur très important à citer en proéminence est l'apport remarquable du président, le gentleman Hacen Hamar, qui a mis tous les moyens nécessaires et disponibles y compris financiers pour le bonheur du club. Il a pris une grande responsabilité d'avoir fait confiance au jeune coach Madoui pour mener ce grand club, jadis entrainé par des techniciens très en vue.Gentil et confiant en ses capacités managériales, il a défié ses détracteurs qui l'ont, autrefois, sous-estimé. A vrai dire, cette leçon est bénéfique à tous les autres présidents des clubs algériens qui jusqu'à ce jour courent derrière les entraineurs étrangers à des prix faramineux sans aucun résultat de haute distinction et sous estiment les compétences algériennes au moment où le football est une science qui s'étudie partout dans le monde et non uniquement en Europe.