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Crédit à la consommation


Crédit à la consommation
Le taux d'intérêt des prêts bancaires, accordés dans le cadre du crédit à la consommation, ne sera pas bonifié. «Ces prêts bancaires pourront financer la totalité du prix du produit national acheté par l'emprunteur et seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés», a ainsi expliqué à l'APS El Hadi Bakir, directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès du ministère du Commerce.«Aucune quotité finançable n'a été retenue, et ce, afin de permettre aux institutions bancaires une totale liberté dans l'octroi du prêt, qui peut atteindre les 100%», a-t-il souligné. Mais afin de s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur, les banques vont mettre en place des instruments leur permettant de vérifier si l'emprunteur dispose des capacités de remboursement du crédit demandé. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit dans les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure à trois mois et n'excède pas les soixante mois.Pour ce qui est des taux d'intérêt appliqués à ces crédits, ils seront fixés par les banques, selon la réglementation en vigueur. «Ce sont des crédits libres. Par conséquent, ils ne bénéficient pas d'une bonification particulière de l'Etat», a-t-il insisté. S'agissant des produits éligibles au crédit à la consommation, M. Bakir rappelle que tous les produits fabriqués ou assemblés en Algérie sont concernés par cette nouvelle disposition. L'exigence d'un taux d'intégration précis, pour définir les produits concernés par le crédit à la consommation, a donc été supprimée.Il est seulement stipulé que les entreprises éligibles sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers et vendent avec facture. «Nous avons ouvert le champ à toutes les entreprises productrices en Algérie afin de ne pas affaiblir ce dispositif et aussi pour encourager les industries naissantes et relancer la production nationale», affirme M. Bakir. Ce dernier n'exclut toutefois pas l'introduction d'un taux d'intégration si le besoin se fait ressentir. «Si nous identifions un produit qui nécessite un taux d'intégration précis, il y aura un dispositif réglementaire qui sera défini par des arrêtés ministériels pour le fixer», ajoute-t-il.Pour ce qui est de la Centrale des risques, M. Bakir a annoncé qu'elle est d'ores et déjà juridiquement créée ; elle a pour rôle de s'assurer de la solvabilité de tout postulant au crédit afin de réduire, voire éliminer tout risque d'impayé et de surendettement de l'emprunteur. «Le travail a été fait par la Banque d'Algérie. Tout le dispositif est fin prêt pour le lancement du crédit à la consommation», assure le directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès du ministère du Commerce.




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