CRBAET - Moulessehoul Choukri

«Gérer un club est devenu difficile» Après avoir assisté à l’AGO et prêt à reprendre les rênes du CRB Aïn El-Türck, pour la saison 2008/2009, Moulessehoul Choukri, l’expérimenté dans le domaine du sport, a subitement changé d’avis et n’a encore rien décidé. Suivons-le. - Après la démission de M. Cherif Karim vous étiez prêt à reprendre les rênes du Chabab de Aïn El-Türck, mais votre absence à la dernière AG a laissé planer le doute. Pouvez vous nous éclairer ? - J’étais choqué par ce que j’ai entendu lors de l’AGO. Le CRBAET a évité de justesse le purgatoire et on demande au président la 3e tranche des primes. Ceux qui crient sur tous les toits qu’ils aiment le club n’ont rien fait pour aider le président démissionnaire. Je ne veux pas vivre les mêmes problèmes et j’ai déjà vécu des situations pareilles puisque j’étais le premier responsable du Chabab et nous avons pourtant joué les premiers rôles. Pour ne rien vous cacher, la gestion d’un club est devenue très difficile et il faudrait maintenant réfléchir mille fois avant de prendre une décision. - Des supporters du CRBEAT souhaitent vous voir de nouveau à la tête de l’équipe et jouer l’accession. Que leur dites-vous ? - C’est vrai de nombreux fans des «bleu et jaune» m’ont témoigné leur soutien, mais pour jouer l’accession il faudrait beaucoup de moyens et dans mon plan, j’ai souhaité recruter un bon entraîneur qui fera confiance aux jeunes du crû et bâtir une équipe qui aura son mot à dire à l’avenir. Le bricolage ne mène nulle part et pour réussir à former un grand club, il faut travailler comme des professionnels et à long terme. - Il se pourrait donc que vous reveniez à de meilleurs sentiments ? - J’aime beaucoup le Chabab mais il y a aussi ma famille et il y a des moments où il faut faire le choix. De toute façon, une chose est sûre même s’il y a un autre président au CRBAET, j’aiderai le club. O. Bouras